Quand le réel se met en pause pour faire face à la crise sanitaire, le virtuel prend le relais et se pare de ses plus beaux atours pour exposer l’art au plus grand nombre. Zoom sur ce festin numérique proposé par les musées de la Confédération helvétique et d'autres institutions dans le monde entier, en attendant une réouverture annoncée en Suisse pour le 11 mai...
Dès les prémices de 2020, le monde a dû plier face à l’impact dévastateur du Covid-19 et tente, jour après jour, de s’adapter à une situation menacée par la récession. À l'image des grandes institutions muséales qui se repensent et se réorganisent, mettant à profit les avantages de la dématérialisation. Si les expositions virtuelles existent depuis quelques années déjà, on leur porte aujourd’hui un regard bien différent. L’occasion pour le monde de l’art et de la culture de se mobiliser et de redoubler d’ingéniosité pour faciliter l’accès aux catalogues numériques de leurs collections et ainsi permettre à tout un chacun de s’évader et flâner au gré des œuvres, des styles et des époques. Car l’art est partout où l’homme se trouve, même confiné.
Dans ce premier chapitre d’une future saga, le bédéiste Jared Muralt nous plonge dans une Suisse ravagée par une pandémie de «grippe estivale» et secouée par une crise écologique, économique, sociale et politique. Une BD saisissante qui fait écho à notre actualité du Covid-19.
Comment survivre dans un monde au bord du gouffre? Quelles sont les raisons qui ont amené les hommes vers l’apocalypse? C’est à ces questions des plus actuelles, liées aux peurs les plus profondes de l’être humain, que Jared Muralt soumet sa plume et son trait dans La Chute.