Que versent les collectivités publiques genevoises à coopération au développement ? Quelles sont les communes les plus généreuses ? Le Canton verse-t-il le 0,7% de son budget de fonctionnement à la solidarité comme le prévoit la loi depuis 2001 ? Et quelles ONG ou associations sont soutenues ? Pour quels pays et quels projets ? Ces questions trouvent leurs réponses grâce à un outil informatique statistique efficace, clair et interactif, élaboré par la Fédération genevoise de coopération (FGC) à l’occasion de ses 50 ans d’activité : Solidarité Genève-Sud - statistiques 2015.
L’exposition du Laténium Archives des sables, de Palmyre à Carthage, permet de revivre une véritable épopée: celle d’Antoine Poidebard, explorateur jésuite français des années 20. Géographe, inventeur, aviateur et photographe passionné d’archéologie, il effectua des heures de vol au-dessus des steppes désertiques de Syrie et devint un précurseur de l’archéologie aérienne.
Le musée de Neuchâtel permet de découvrir cette aventure humaine et scientifique grâce au fonds de photographies de la Bibliothèque orientale de Beyrouth. À l’intérêt scientifique de ces documents d’archives, s’ajoute un aspect émotionnel: les destructions des sites archéologiques en Syrie, notamment de Palmyre, par Daech, rendent ce travail de mémoire encore plus précieux.
Lors des Jeux olympiques de Rio 2016, une équipe représentera pour la toute première fois les femmes, les hommes, les filles et les garçons déplacés de chez eux par une crise. Le Conseil œcuménique des Églises (COE) encourage toutes les personnes et toutes les Églises à acclamer la très symbolique équipe olympique des réfugiés, un groupe de dix athlètes de haut niveau originaires du monde entier. Cette équipe enverra un message d’espoir à tous les réfugiés du monde et attirera l’attention de la planète sur l’ampleur de la crise des réfugiés.
Le dernier mensuel de la revue culturelle choisir, avec son dossier sur le jardin, où la vie se déploie, puis s’endort, avant de repartir de plus belle, est une belle allégorie du tournant qui est le nôtre! Depuis 1959, année de sa création par les jésuites de Suisse romande, la revue choisir a été éditée 680 fois. Autant de belles récoltes ! Elle se prépare à une petite pause, le temps d’un été, pour mieux redémarrer dès l’automne, à un autre rythme et sous d’autres formes. Choisir, en effet, devient un trimestriel.
Avant de devenir jésuite, Luc Ruedin exerçait la profession d’assistant social. Sa connaissance du terrain et sa formation spirituelle ignacienne lui sont utiles dans le cadre d’une de ses missions actuelles, qu’il pratique avec la psychologue Iris Andrey : «écouteur» à la Pastorale de rue du canton de Fribourg.
Lucienne Bittar : Quelles sont les caractéristiques d’un écouteur de rue par rapport à un éducateur de rue ?
Luc Ruedin : «Un éducateur de rue est mandaté par l’Etat, je le suis par l’Eglise. Le travail est proche, mais les écouteurs de rue sont plus axés sur l’écoute gratuite, sans nécessité d’encadrement. Notre objectif n’est pas d’apporter des solutions concrètes ou matérielles aux problèmes des jeunes ou des marginaux croisés à la gare et dans ses alentours. Il y a d’autres organismes pour cela. Mais simplement de leur permettre de mettre des mots sur leur vécu, d’exprimer leurs difficultés et leurs angoisses et surtout d’être entendus. Et par là de se sentir reconnus.»