Au risque de choquer, je n'hésiterai pas à affirmer que la globalisation, en musique, est un phénomène très ancien, qu'elle constitue même la norme plus que l'exception. Il ne s'agit pas seulement d'une question de capitalisme et de gros profits, mais d'un problème culturel de plus grande ampleur, encore plus difficile à maîtriser. Il en est ainsi dès le chant gré-
gorien qui, issu d'une réforme décidée en haut lieu, fut imposé partout au détriment des répertoires locaux.