Il y a 40 ans, le Père Pedro Arrupe instituait le Service jésuite des réfugiés (JRS). D'un petit groupe de travail, celui-ci est devenu une organisation internationale légale, indépendante, présente dans 56 pays et aux Nations Unies, dont le but est d'offrir un soutien humain et pastoral aux réfugiés, au sens large du terme. Composé de jésuites, de religieuses et de laïcs, dont la mobilité constitue une carte de visite, il accompagne ces exilés qui souffrent d'être coupés du monde.
Dans cet article écrit en novembre 2010 pour choisir, et qui garde toute sa pertinence aujourd'hui, Michael S. Gallagher sj, à l'époque représentant du JRS auprès des Nations Unies, parle du monde du JRS, de son histoire, de ses tâches, et surtout de ceux qui le composent, engagés ou réfugiés.
L’objectif de la Décennie oecuménique: vaincre la violence, n’a pas été atteint. Malgré le discours ecclésiastique en faveur de la paix, l’engagement concret et cohérent des Eglises pour la paix reste marginal et une théologie correspondante demande à être développée. Cependant, la compréhension de la violence, les approches de sa prévention et le discours des Eglises ont évolué. Comment poursuivre ce travail ? Après tout, la réconciliation est le ministère par excellence des Eglises, sinon leur
raison d’être.