Westworld (Saison 1, 2016) est la dernière série à succès de la chaîne américaine HBO, célèbre pour avoir produit certaines des meilleures séries des quinze dernières années, des Sopranos à The Game of Thrones, en passant par The Wire ou Rome. La diffusion de la deuxième saison, très attendue, est prévue au printemps aux États-Unis.
Westworld met en scène un univers à tiroirs où humains et robots se côtoient. À l’heure du post-humanisme, noire, grave, complexe et cérébrale, la série revisite, de manière très contemporaine, les thèmes des relations entre un créateur et sa créature et de l'existence de différentes perceptions de la réalité.
Pendant ces fêtes, allez voir Coco en famille. La dernière œuvre de Pixar -le studio (racheté par Disney en 2006) à l’origine des meilleurs longs-métrages d’animation de ce siècle (Monstres & Cie, Ratatouille, Là-Haut, Vice-Versa)- est un dessin animé conservateur, dans le meilleur sens du terme.
Miguel est un petit Mexicain de 12 ans qui rêve de devenir musicien comme son idole disparue, Ernesto de la Cruz. Mais sa famille ne veut pas entendre parler de musique, depuis qu’un ancêtre l'a choisie aux dépens des siens: «Il est parti avec sa guitare, raconte le garçon au début du film. Il n’est jamais revenu. Et la mama, elle n’a pas eu le temps de pleurer ce musicien abandonneur.»
La musique est présente au cinéma dès ses débuts. Au plan formel, les deux arts ont en commun de travailler sur le temps, le rythme. Quant aux sujets, la musique tient évidemment une place centrale dans les films musicaux, les biographies de musiciens, mais aussi dans certaines fictions et documentaires où elle est considérée comme un facteur d’intégration sociale et de rencontre entre les cultures. Est-ce une idée reçue?
Chroniqueur cinéma pour choisir depuis 2012, Patrick Bittar est aussi directeur de l’Association suisse des amis de Sœur Emmanuelle (ASASE).
Se plonger dans une quinzaine de films, sortis entre 1959 et 2015 et traitant du deuil, se révèle être une expérience assez déprimante. Au-delà du thème, c’est la manière de l’aborder qui peut à la longue affecter le spectateur. Exit les rites funéraires traditionnels, place à des pratiques plus païennes, relevant souvent du piétinement obsessionnel ou de l’errance mortifère.
Dans un futur proche, les États-Unis sont devenus une dictature: la République de Gilead. La pollution ayant considérablement diminué la fertilité des êtres humains, toute l’organisation de la société est structurée autour de la maîtrise de la reproduction sexuelle, via l’exploitation des rares femmes fertiles. Parmi ces dernières, Offred (Elisabeth Moss, découverte dans la série Mad Men) est une des servantes (handmaid) assignées à un «Commandant» à qui elle doit donner des enfants en lieu et place de son Épouse stérile.
Une série glaçante, bien ficelée et à l’esthétique léchée, qui donne à penser à propos des nouveaux visages du totalitarisme. Les quatre premiers épisodes sont prometteurs.