Ella Maillart fut l’une des plus grandes voyageuses du XXe siècle et une personnalité féminine suisse marquante des années 30. De la Suisse à l’Asie centrale, entre hier et aujourd’hui, un documentaire, aujourd’hui en salles, permet de la (re)découvrir. Il raconte l’épopée de cette genevoise qui a marqué l’histoire par son esprit d'indépendance, ses voyages, ses récits et ses photographies.
Les voyages extraordinaires d'Ella Maillart, de Raphaël Blanc
Pepper, 8 ans, vit dans une petite ville américaine des années 40. «Je suis un nabot ou quoi?» demande-t-il au médecin qui constate année après année qu’il ne grandit pas. «Disons que tu es un... petit bonhomme». Little Boy se fait harceler par les gosses du quartier, et n’a pas d’ami... à part son père, avec qui il invente toutes sortes d’aventures héroïques, au cœur desquelles, au moment critique, a invariablement lieu cet échange rituel: «-On peut y arriver! T’y crois? -Oui, on peut y arriver! J’y crois!»
Le film Silence, de Martin Scorsese, soulève d'intéressantes questions de foi. Venez en débattre le samedi 6 mai à 19h, aux cinémas Les Grütli, à Genève. Une soirée parrainée par choisir, dans le cadre de Il est une foi - Rendez-vous cinéma de l’ECR.
La troisième édition des Rendez-vous cinéma de l’Église se décline à Genève sur le thème des Origines. Elle fait la part belle à des films d’auteurs ainsi qu’à des péplums. Bertrand Bacqué, directeur artistique, explique le choix de cette programmation.
Philosophe, spécialiste de l’histoire du cinéma, Bertrand Bacqué a consacré une partie de ses recherches aux liens complexes entre l’éthique et l’esthétique. Il a participé de 1996 à2010 à la sélection et à la programmation du festival Visions du Réel (Nyon), consacré au documentaire de création. Il enseigne à la Haute école d’art et de design de Genève. Il est aussi diacre depuis trois ans.
Un lieu clos, ouvert sur le Ciel
«Les jardins ne sont pas innocents, ce sont nos paysages intérieurs qui toujours s’y inscrivent, notre rapport aux hommes, au monde et à Dieu.» Michel Le Bris, «Le Paradis Perdu», 1981
Pendant des centaines de millénaires, l’environnement naturel a été sinon hostile, du moins dangereux pour le genre humain. Pour survivre, il s’agissait de manger l’autre et d’éviter d’être mangé. L’idée qui nous intéresse est née aux confins d’une région aride, où la survie était particulièrement ardue. Comme pour montrer sa puissance, c’est là que l’homme a voulu créer un espace naturel où il règnerait en maître et qu’il aménagerait selon son bon plaisir. Il lui a fallu commencer par protéger cet espace des prédateurs en tous genres, et le séparer du reste du monde - celui de la survie - par une clôture. Ce lieu, c’est le jardin.