Le conflit israélo-arabe, chaque jour, prend un tour plus dramatique. Des deux côtés des barrages, les partisans de la paix semblent ne plus avoir voix au chapitre. Les actes de guerre supplantent tout débat politique. Pourtant, le gouvernement d'Ariel Sharon est fortement déstabilisé et des factions palestiniennes s'opposent à Yasser Arafat. Derrière ces
soubresauts sanglants, se cache de part et d'autre une quête identitaire autour de la notion d'Etat souverain. L'avis de Jean-Bernard Livio, bibliste et grand connaisseur de la région, qui s'est rendu sur place en février.