Le pape François effectuera un voyage en République Démocratique du Congo et au Soudan du Sud du 2 au 7 juillet 2022. La visite du pontife au Soudan du Sud s’annonce historique pour ce pays fondé en 2011. Ce voyage aura aussi une dimension diplomatique très importante, liée au rôle de médiateur que joue le Saint-Siège dans ce pays d’Afrique orientale depuis plusieurs années. Ce faisant, François reste fidèle à la ligne qu'il a établie depuis le début de son pontificat: se rendre dans les pays qui travaillent à la reconstruction de la paix dans un contexte d’instabilité. Cet article publié dans notre édition d'avril 2021 analyse les motivations qui guident le pape dans ses déplacements.
La théologie du peuple avait été recensé sur notre site par la théologienne Véronique Lecaros, du Pérou. En quoi la «théologie du peuple», dont est proche le pape François et qui a inspiré une partie des réflexions autour du Synode sur l'Amazonie, diffère-t-elle de la théologie de la libération latino-américaine? Pour en comprendre les particularités, il faut s’intéresser aux contextes socio-politiques dans lesquelles elles ont été élaborées.
Le jésuite argentin Juan Carlos Scannone est décédé le 27 novembre à l’âge de 88 ans. Il était considéré comme l’une des sources d’inspiration du Pape François, dont il avait été le professeur. Son livre, intitulé tout simplementEn quoi la «théologie du peuple», dont est proche le pape François, diffère-t-elle de la théologie de la libération latino-américaine? Pour en comprendre les particularités, il faut s’intéresser aux contextes socio-politiques dans lesquelles elles ont été élaborées. Car les théologies ne tombent pas du ciel de l’abstraction, mais poussent à partir d’un terreau sociologique bien précis. Le débat permet en outre de mieux comprendre les prises de position du pape François, qui, de par sa nationalité et son héritage culturel argentins, est lié à la théologie du peuple.
Cette analyse a été publiée dans la revue culturelle jésuite Etudes (octobre 2017). Pierre de Charentenay est directeur adjoint de l'Institut catholique de la Méditerranée (ICM).
Si la Révolution française avait aboli les délits de blasphème et de sacrilège, la situation semble bien avoir changé. Depuis que l'islam occupe la scène médiatique, c'est-à-dire depuis la révolution iranienne de 1979, le blasphème est redevenu une question philosophique, politique et juridique réccurente.
Les débats sur l’Europe n’ont jamais été aussi intenses, non seulement sur les questions économiques et financières mais aussi sur les questions politiques. Les deux niveaux sont mêlés autour de l’euro, point de fixation d’une crise européenne sans précédent, qui révèle la fragilité de la construction de la monnaie unique. C’est l’ensemble du système européen qui semble être remis en cause.