Cinquante ans ont passé depuis la fondation du Conseil oecuménique des Eglises (COE), à Amsterdam. Le mouvement oecuménique est, évidemment, plus ancien. Ses débuts remontent au XIXe siècle. Le COE en est un fruit et, en même temps, l'instrument qui lui ouvre de nouveaux horizons. Sa fondation répondait à une grande espérance. Jusqu'alors le
mouvement oecuménique avait été une idée soutenue principalement par des personnes ; désormais les Eglises étaient engagées. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Le COE est-il toujours le moteur du mouvement oecuménique, ou la situation a-t-elle à ce point changé qu'il ne peut plus être considéré comme son instrument privilégié ? Le bilan est contradictoire.