Chaque année en Suisse, on enregistre entre 1300 et 1400 suicides. Cet acte définitif est présenté parfois par ses tenants comme l'ultime
liberté qui reste à l'homme. L'écrivain suédois Stig Dagerman défendit
déjà cette thèse en 1952, en quelques pages fulgurantes, dans Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, avant de se donner la mort. Une expérience personnelle mène aujourd'hui Barbara Polla à
lui répondre.