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samedi, 06 mars 2010 01:00

Une spiritualité engagée

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La République centrafricaine se prépare à vivre des élections présidentielles en avril. Pays extrêmement pauvre et déchiré par la guerre civile depuis 1993, il compte 200 000 déplacés à l'intérieur du pays. Leurs conditions de vie sont déplorables : anxiété, pauvreté, malnutrition, famine. Luc Ruedin a passé une année avec le Jesuit Refugee Service, en Haute-Kotto, une région où peu d'ONG s'engagent du fait de son inaccessibilité et de l'insécurité qui y règne. Il témoigne du sens spirituel de cette mission.

Le Père Général des jésuites Adolfo Nicolàs a effectué un voyage en Afrique en décembre 2009, passant par le Zimbabwe. Il rappelle l'engagement des jésuites pour le dialogue interreligieux, notamment avec les religions traditionnelles africaines.

Lors du dernier Synode pour l'Afrique, les évêques africains se sont exprimés sur les spécificités de la culture africaine : sorcellerie, sacrement de la réconciliation à partir de la palabre africaine, etc. Pour Bénézet Bujo, professeur de théologie morale et d'éthique sociale à l'Université de Fribourg, ce que l'on appelle désormais « la théologie africaine » remet en question ceux qui considèrent la théologie occidentale comme universelle.
Le message de Charles de Foucauld est contenu dans ce qu'il a vécu et essayé de faire, et dans les nombreuses pages où il exprime la saveur de ses découvertes intérieures. Près de 100 ans après sa disparition, voici quelques éléments qui semblent majeurs, réponses toujours actuelles aux doutes et aux peurs du monde, fondées sur une espérance solide.
L'engagement pour la justice fait-il vraiment partie de la foi chrétienne ? Et si oui, comment se fait-il que beaucoup considèrent cet aspect de notre foi comme optionnel, marginal, voire même dangereux ? On parlera du risque de politisation et on invitera volontiers le théologien à rester dans son église, voire dans sa sacristie. Et pourtant, l'Ancien Testament déjà assène clairement que la foi et le souci pour le pauvre sont intimement imbriqués.
Mgr Ghaleb Bader, archevêque d'Alger, a effectué une visite en Suisse en octobre 2009. Citoyen jordanien âgé de 58 ans, il est le premier Arabe à occuper ce poste depuis 1838. Il succède à de grandes figures de l'Eglise en Algérie : Mgr Henri Teissier, archevêque d'Alger de 1988 à 2008, et le cardinal Léon-Etienne Duval, archevêque de 1954 à 1988, qui s'était prononcé dès 1956 en faveur de l'autodétermination des populations d'Algérie.
La vie des Eglises en Algérie est devenue plus difficile depuis l'adoption de lois anti-conversion, remparts paradoxaux contre l'islamisation du pays. Les réticences et les peurs affichées par une partie des musulmans du pays à l'égard du christianisme trouvent leurs origines dans des questions d'identités culturelles. Reportage.
mercredi, 06 janvier 2010 01:00

Comment est mort St Paul

La mort de saint Paul reste une énigme. Pourquoi et comment l'a-t-on tué ? Le livre des {Actes des Apôtres} l'entoure d'un silence inexplicable, qui laisse le champ libre à diverses hypothèses visitées par A. Á. Valdés. S'appuyant sur des écrits historiques, il en propose lui-même une, particulièrement intéressante, sur fond d'affrontements entre chrétiens.
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