Accueillir, dans son existence la plus quotidienne, le mouvement même de l'amour de Dieu pour se laisser mouvoir par lui, tel est le but des Exercices spirituels. Mais comment faire ? Appuyé sur une longue tradition et enseigné par son propre chemin spirituel et celui de tant d'autres qu'il a accompagnés, Ignace de Loyola a donné quelques règles « pour sentir et reconnaître (...) les diverses motions qui se produisent dans l'âme, les bonnes pour les recevoir et les mauvaises pour les rejeter » (n° 1)
Confrontés au succès grandissant des Eglises pentecôtistes et à son pendant, l'évasion des catholiques de leur propre Eglise, plus de 120 diocèses du Brésil ont eu recours aux services proposés par l'Institut brésilien de marketing catholique. Avec l'idée que le marketing, appliqué de manière adéquate, en particulier dans les secteurs de l'accueil, la communication et le financement, peut résoudre le manque de motivation des fidèles, en les amenant vers un amour renouvelé pour leur Eglise.
Nous assistons à l'effondrement du christianisme autoritaire, volontariste et unique référent digne de foi. Cela s'est traduit d'abord dans les choix spirituels des croyants, puis, depuis une dizaine d'années, par des écrits antireligieux d'intellectuels français et anglo-saxons visant, plus particulièrement, le christianisme. Dans ce contexte, on peut se demander si le christianisme a encore un avenir en Occident.
L’objectif de la Décennie oecuménique: vaincre la violence, n’a pas été atteint. Malgré le discours ecclésiastique en faveur de la paix, l’engagement concret et cohérent des Eglises pour la paix reste marginal et une théologie correspondante demande à être développée. Cependant, la compréhension de la violence, les approches de sa prévention et le discours des Eglises ont évolué. Comment poursuivre ce travail ? Après tout, la réconciliation est le ministère par excellence des Eglises, sinon leur
raison d’être.