Avoir du cœur. Une bien jolie expression! Le cœur est la source première de toute vitalité. Alors quand on parle de société vivante, on parle de société qui a du cœur et fait preuve de solidarité. Dans un premier dossier, la revue s'attarde sur une notion phare de la vie spirituelle et sociale: la compassion. Confondue parfois avec l’empathie ou l’altruisme, elle indique à la fois une émotion face à la souffrance d’autrui et une action pour soulager cette souffrance. Elle est aussi pour celui qui la met en œuvre un moyen de donner du sens à sa propre vie.
«Il faut être toujours ivre. (...) De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous», écrivait Baudelaire. Une injonction qui cache derrière le Spleen de Paris une furieuse envie de vivre. Dans un second dossier, choisir s’encanaille pour décrypter une notion aux vertus de prime abord peu recommandables: l'ivresse. Elle a pourtant nos faveurs quand elle se transforme en expérience libératrice qui permet d’habiter plus pleinement le monde, note Th. Collaud. Ambivalente, l'ivresse est une maîtresse qu'il serait dangereux de négliger.
«Le fait religieux et humaniste à l’école, une responsabilité citoyenne»
colloque des 24-25 septembre 2021, à l'Université de Genève, Salle B106 Uni Bastions
Horizon Parrhésia et InCite animent trois tables rondes sur trois aspects qui ont été au cœur des activités de membres du Groupe Citoyen «Culture religieuse et humaniste à l’école laïque».
En 2016, ce Groupe citoyen confie ses archives à l’Institut d’études de la citoyenneté de l’Université de Genève (InCite). Ils s’accordent sur la nécessité de rédiger un ouvrage pour rendre compte de la richesse du contenu de ces archives. Ce colloque profite de la parution du livre sur le Groupe Citoyen et du partenariat avec l’association Horizon Parrhésia pour ouvrir le débat sur les enjeux clefs soulevés par l’ouvrage.
Informations et inscriptions ici.
Il y a un an, une double explosion ravageait la capitale libanaise. Pour la première commémoration de ce drame, le Collège jésuite Notre-Dame de Jamhour a édité un ouvrage collectif, Mémoires du 4 août 2020. Nombreux sont les membres de la communauté du Collège qui ont sublimé leur vécu traumatisant à travers l’écriture, la peinture, le dessin, la photographie, etc., comme autant de thérapies individuelles... Des moyens, parmi d’autres, pour dire non à la violence et au fatalisme, mais surtout pour dire non à l’oubli et à l’indifférence.