Alexandre Jollien, Le Philosophe nu, Seuil, Paris 2010, 198 p.
Le théologien suisse Hans Küng est décédé mardi 6 avril, à l’âge de 93 ans. Très critique envers l’Église, il s'était vu interdit d'enseigner la théologie par le Vatican en 1979, suite à une controverse sur le dogme de «l’infaillibilité» du pape. Il avait toutefois été maintenu comme professeur à l'Université Eberhard Karl de Tübingen, où il était directeur de l'Institut des recherches œcuméniques. Très tourné vers le dialogue interreligieux, il œuvrait au sein de la Fondation pour une éthique planétaire et a reçu le Prix Niwano de la paix en 2005. Ses mémoires, publiées il y a quelques 10 ans, permettent de mieux découvrir l'homme, ses convictions et son travail.
Hans Küng, Mémoires II 1968-1980. Une vérité contestée, Novalis/Cerf, Montréal/Paris 2010, 732 p.