«L’État indien du Jharkhand, la terre des forêts et buissons, est situé dans la région frontalière du Bangladesh. La vie y est rude: ses habitants sont majoritairement des indigènes situés tout en bas de l’échelle sociale indienne», explique le Père Toni Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses. «Méprises, exploités, ils sont au cœur de notre engagement depuis des décennies. Les jésuites de la province de Dumka-Raiganj gèrent 18 écoles primaires, 12 secondaires, 5 établissements d’enseignement professionnel et une université.»
Sous la direction de
Odile Hardy
Le Transhumanisme
Homo novus ou fin de l’homme ?
Les Plans-sur-Bex, Parole et Silence 2017, 174 p.
Ce livre présente les actes d’un colloque qui s’est tenu en octobre 2015. Il contient six contributions, les unes cherchant à définir le transhumanisme, les autres l’évaluant du point de vue chrétien. Ainsi l’homme nouveau, est-il de l’humain en continuité ou de la machine en rupture? Le christianisme parle moins de l’homme augmenté que de l’homme transfiguré, souligne Jean-Marc Moschetta, l’un des contributeurs. Et Jean-Michel Maldamé, dans La foi au défi du transhumanisme: le corps humain entre désir et réalité, met en évidence que le transhumanisme ne voit le corps qu’au prisme de la performance, comme une extension du projet eugéniste : corriger et prolonger la vie dans une perspective hédoniste. Il n’est plus question de finitude dans le transhumanisme ; nous sommes dans une projection nostalgique qui va du pareil au même. Le post-humanisme cherche à dépasser la condition humaine et à faire émerger une nouvelle humanité. Le corps y est considéré comme une machine.
Le 31 juillet, l’Église célèbre la fête de saint Ignace, le jour anniversaire de sa mort. Un moment important pour les jésuites, dont il a fondé la Compagnie. Un film philippin, sorti en 2016 (traduction française 2017), lui est consacré. Ignace de Loyola, de Paolo Dy, Cathy Azanza, retrace le parcours du saint espagnol, de manière colorée. Une façon divertissante de découvrir la jeunesse et le cheminement intérieur de ce jeune soldat aristocrate du XVIe siècle basque.
Et le 2 août, c'est au tour du Savoyard Pierre Favre, ancien berger du XVIe siècle devenu prêtre, l'un des deux compagnons de saint Ignace, d'être fêté.
Le Sacrifice est le septième et dernier film d'Andreï Tarkovski, comme une dernière page de son carnet de voyage qui l'emmènera vers la mort quelques temps après la fin du tournage. En partenariat avec la revue choisir, les rendez-vous cinéma de l'ECR Il est une foi proposaient ce film récompensé par le prix de la meilleure contribution artistique (Cannes 1986) le dimanche 6 mai à 17 heures.
Après sa projection, le Père Jean-Bernard Livio sj était l'invité de Patrick Bittar, chroniqueur cinéma de choisir, pour parler de l'apocalypse selon saint Jean. Archéologue et bibliste, il a mis en évidence les liens et dissonances entre le film du célèbre réalisateur russe et les écrits bibliques. Une vidéo de la discussion à visionner ci-dessous ou sur la chaîne YouTube des Jésuites de Suisse: https://youtu.be/mcGfMSgUgl8