Chaque mois, la revue culturelle choisir offre à ses lecteurs les critiques de deux films projetés sur les écrans romands. Elles sont le fait de Patrick Bittar, auteur et réalisateur indépendant de documentaires et de courts-métrages de fiction, réalisateur multi-caméras pour KTO - la chaine de télévision catholique française. Cette fois, son choix s'est porté sur Ida, le très beau film en noir et blanc de Pawel Pawlikowski, et sur The Dallas Buyers Club, du Canadien Jean-Marc Vallée. Deux films évoquant des choix déterminés.
Dans les romans, sur scène ou sur les écrans, le bonheur semble n’être présent qu’en perspective (jusqu’au « happy end ») ou en creux. Peu de films en font la matière de leur sujet. D’abord, parce que faire un film à Hollywood, c’est raconter une histoire ; et pas d’histoire sans histoires, pas d’intrigue sans conflits, pas de drame sans drames. Ensuite le bonheur est un état intérieur. S’il intéresse le cinéma, art du mouvement, c’est éventuellement pour le parcours qui y mène. Ballade pour un
bonheur cinématographique en crescendo.
La Sirga, de William Vega
Mud - Sur les rives du Mississippi, de Jeff Nichols
Le mur invisible, de Julian Roman Pölsler
Los Salvajes, d'Alejandro Fadel
Dans la brume, de Sergei Loznitsa
Elefante Bianco, de Paolo Trapero