Polina Jerebtsova, Le Journal de Polina. Dédié aux dirigeants de la Russie d'aujourd'hui, Paris, Books Editions/France Culture 2013, 560 p.
Myriam Vaucher, Dominique Bourdin, Marcel Durrer et Olivier Revaz (éd.), Foi de cannibale ! La dévoration, entre religion et psychanalyse, Genève, Labor et Fides 2012, 400 p.
A côté des compromissions des gouvernants et du monde économique, la population suisse a déployé des trésors de générosité pour venir en aide aux victimes de la deuxième guerre mondiale. C'est ce qu'a démontré, le 7 octobre dernier à Fribourg, Serge Nessi en relatant l'aventure de la Croix-Rouge au secours des enfants entre 1942 et 1949.
L'historien et ancien délégué du CICR, auteur d'un ouvrage sur le sujet, a détaillé cet épisode méconnu de l'action de la Suisse durant la seconde guerre mondiale. Grâce à l'action de la « Croix-Rouge secours aux enfants », des dizaines de milliers d'enfants, essentiellement français, ont pu bénéficier de séjour de quelques mois dans des familles suisse pour y retrouver la santé. L'action s'est encore prolongée bien après la guerre jusqu'au milieu des années 1950 pour des enfants d'Europe centrale.
Marie Noël, Almanach pour une jeune fille triste, Paris, DDB 2011, 544 p.
Sergueï Essenine, La confession d’un voyou, Lausanne, L’Age d’Homme 2013, 104 p.
Tabac rouge, Chorédrame de James Thiérrée
Les revenants, d'après Henryk Ibsen mise en scène Thomas Ostermeier
Dans la brume, de Sergei Loznitsa
Elefante Bianco, de Paolo Trapero
Lors de ces derniers mois, Vaudois et Genevois ont été rappelés à leur devoir essentiel. Taxe poubelle pour les uns, affiche montrant un brave citoyen affirmant avec enthousiasme: «Je recycle», pour les autres. Cet encouragement n’est pas nouveau. Dans une certaine mesure, Rousseau en est à l’origine ou, pour paraphraser la célèbre chanson de Gavroche dans Les Misérables, c’est sa faute. Mais il est loin d’en être entièrement responsable.
Lettre à Jean-Jacques Rousseau. De tout coeur avec vous.
Le financement des Eglises est à l’ordre du jour. Si les cantons romands ont à ce sujet des systèmes très différents, les cantons alémaniques connaissent tous l’impôt ecclésiastique, qui est actuellement contesté dans la mesure où il est aussi dû par les sociétés commerciales. Un nouveau mode de financement est ainsi évoqué : l’impôt de mandat. De quoi s’agit-il ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ? Est-il politiquement faisable ?