Yves Saint Laurent, de Jalil Lespert
A Touch of Sin, de Jia Zhangke
Yves Saint Laurent est une biographie servie par deux pensionnaires de la Comédie française : Pierre Niney (LOL), qui interprète avec beaucoup de sensibilité le rôle-titre, et Guillaume Gallienne (Les Garçons et Guillaume, à table), qui incarne son associé et amant, Pierre Bergé.
Rêves d'or, de Diego Quemada-Diez
Zulu, de Jérôme Salle
Découvrir un film d'un réalisateur qui nous est inconnu, c'est faire une rencontre ; une brève rencontre dont on peut sortir bouleversé si le film rejoint, par des voies mystérieuses, notre sensibilité en profondeur. C'est ce qui m'est arrivé en voyant Rêves d'or, le premier long-métrage de l'Hispano- Américain Diego Quemada-Diez. Par son sujet éprouvant - la migration d'un groupe d'adolescents d'Amérique centrale vers l'Eldorado étasunien - La Jaula de Oro rappelle d'autres films récents, comme Los Salvajes (in choisir, avril 2013) ou Sin Nombre (2009) ; mais il s'en distingue par son humanité, sa poésie, sa délicatesse.
Gravity, d'Alfonso Cuaròn
Quai d'Orsay, de Bertrand Tavernier
Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, Ryan Stone (Sandra Bullock) accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky (George Clooney) qui effectue son dernier vol avant la retraite. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit.
Ilo, Ilo, d'Anthony Chen
The Way, d'Emilio Estevez
Envie d'un film sans sexe ni violence, sans choc ni esbroufe ? Allez voir Ilo Ilo, du Singapourien Anthony Chen. Pas étonnant qu'au festival de Cannes ce film humble et délibérément simple ait séduit Agnès Varda[1], qui présidait le jury de la Caméra d'Or, un prix récompensant le meilleur premier film toutes sections confondues.
Alabama Monroe, de Félix Van Groeningen
Michael Kohlhaas, d'Arnaud des Pallières
Alabama Monroe, le quatrième film du cinéaste flamand Félix Van Groeningen, a eu un grand succès en Belgique. Didier, qui vit seul dans une caravane devant une ferme délabrée, joue du banjo et chante dans un groupe de bluegrass (une branche de la musique country fondée par un certain Bill Monroe). Il rencontre Elise, sémillante tatoueuse dont le corps enluminé est la meilleure carte de visite. Bientôt le beau couple forme un duo harmonieux sur scène. Elise tombe enceinte, Didier retape sa ferme avec ses potes musicos, et s'ensuivent six années de bonheur... jusqu'à ce qu'ils apprennent que leur fille Maybelle est atteinte d'un cancer. Le ver introduit dans la sphère intime va entraîner sa dépression, comme l'évoque le titre original, The Broken Circle Breakdown.