Inattendue par certains, pressentie par d’autres, la renonciation de Benoît XVI au ministère pétrinien restera probablement, et un peu à tort, comme la grande décision de son pontificat, voire de la papauté en cette deuxième décennie du XXIe siècle. Ce qui est
certain, c’est qu’elle démystifie irrévocablement celle-ci et rappelle que celui qui occupe le siège de Rome est avant tout un évêque. Elle pourrait même signifier une révolution à moyen terme, pour le bien de l’Eglise et de toutes les Eglises.