En sollicitant l'engagement total des croyants, le christianisme transcende les lois. Il ne repose pas sur des codes moraux, mais sur une attitude humaine et sociale prenant exemple sur le Christ. Un écrit ancien, rédigé entre la fin du II e et le début du IIIe siècle et adressé «A Diognète», rappelle le caractère universel du christianisme, et donc la responsabilité particulière qui incombe aux chrétiens, quelques soient les époques et les lieux, pour l'établissement de la justice. Une autre forme de mondialisation.