La Suisse a accepté, sur demande iranienne, de représenter les intérêts de l’Arabie saoudite à Téhéran, et de l’Iran à Riyad, suite à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en janvier 2016. S’exprimant le 19 février 2016 dans la Schweizer Illustrierte, l’évêque de Bâle Felix Gmür a estimé que notre gouvernement devrait plutôt prendre ses distances avec l’Arabie saoudite, du fait de l’absence de liberté de religion dans ce pays. Un avis que ne partage pas l’irano-suisse Mohammad-Reza Djalili, professeur émérite à l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève.
« Les Suisses ont une longue expérience de l’Iran. Ils y défendent les intérêts des Etats-Unis depuis 1980 et ils le font bien. Son nouveau rôle de médiateur entre l’Iran et l’Arabie saoudite prouve qu’en tant qu’Etat neutre, la Suisse a toujours un rôle considérable à jouer dans les relations internationales. Son nouvel engagement souligne aussi son intérêt à servir la cause de la paix. La diplomatie suisse ne pourra pas faire des miracles, mais elle pourra atténuer les tensions dans la région, le plus important étant que les pays concernés lui font déjà confiance. Toute la vie sociale est basée sur les relations de confiance. Sans celle-ci, il n’y a pas d’avancée possible. L’expérience passée des bons offices de la Suisse montre que quand la diplomatie suisse donne un conseil, très discrètement d’ailleurs, son interlocuteur peut être enclin à le suivre. »
Parmi les rares bonnes nouvelles de 2015, l’accord sur le climat, signé le 12 décembre à Paris, fait incontestablement du bien. L’état d’esprit qui a régné lors des négociations aussi. De l’avis des différents observateurs, la majorité des 195 pays participants étaient animés d’une réelle volonté d’engagement contre le réchauffement climatique et ont sincèrement cherché un compromis ambitieux. C’est là un exploit en soi. Mais peut-on parler pour autant de révolution politique, dans le sens d’une nouvelle manière d’appliquer l’art de gouverner ? Oui et non.
La direction de la RTS vient de décider, ce mardi 17 novembre, la suppression pour 2017 de tous ses magazines religieux radio et télé, annoncent dans un communiqué de presse Médias-pro et Cath-Info. «Cette mesure est inopportune et disproportionnée... au moment où la nécessité d’un traitement religieux de l’information se manifeste à travers les tragiques événements de Paris», déclarent Michel Kocher et Bernard Litzler, respectivement directeurs de Médias-pro et de Cath-info, qui portent avec la RTS la responsabilité de ces magazines.
Entre le moment où une personne est guérie et celui où sa guérison est reconnue par l’Église comme miraculeuse, une procédure longue et complexe est entreprise. Y sont impliquées et la médecine et la hiérarchie catholique. Regard sur les cas de Lourdes.
Depuis une quarantaine d’années, le new age annonce l’avènement, plus ou moins proche, d’une nouvelle ère pour l’humanité, celle «du verseau», plus emplie de sagesse et d’harmonie, moins belliqueuse que notre ère astrologique actuelle. Pour caricaturer, aux conflits fratricides et aux guerres de religions, à l’obsession matérialiste de nos sociétés, devrait succéder un éveil spirituel des consciences, menant à plus d’harmonie et de paix. Aussi farfelues que ces thèses puissent paraître, il est indéniable que les changements de paradigmes qu’elles annoncent rejoignent les appels de nombreux chrétiens à une révolution culturelle et spirituelle. L’Église, retrouvant sa voix prophétique au travers du pape François, ne cesse d’inviter à la conversion urgente des cœurs.