L’histoire permet souvent de mieux comprendre les difficultés du présent. Malheureusement, celle de l’Ukraine -signifiant étymologiquement en russe «pays frontalier», qui apparaît pour la première fois au XIIe siècle-, est tellement changeante et compliquée qu’elle décourage les esprits les plus curieux, de l'avis de Marcel A. Boisard, PhD., ancien sous-secrétaire général des Nations Unies.
Les «caricatures de Mahomet» empoisonnent la politique française, au plan domestique et international. Ancien sous-secrétaire général des Nations-Unies, Marcel A. Boisard, auteur de Une si belle illusion. Réécrire la Charte des Nations-Unies, livre sa réflexion sur ce débat épineux.
Invité par la Bibliothèque des Nations Unies à Genève, Marcel À . Boisard, ancien directeur général de l’UNITAR et auteur en 2018 de Une si belle illusion Réécrire la Charte des Nations Unies, a présenté son ouvrage. Celui-ci propose non pas une nouvelle réforme de l’organisation, mais une réécriture de sa Charte. Ni manuel d’histoire, ni traité de droit international, ni manifeste politique, il s’agit d’une libre réflexion s’étayant sur l’étude et la pratique des relations internationales pendant de longues années.
Cet article est paru dans UN Special, le magasine officiel des Nations Unies-Genève
Ni les murs, ni les plateformes de débarquement ne parviendront à réguler la migration en Europe. Seule une reconsidération des termes de l'échange pourrait y participer, affirme Marcel A. Boisard, ancien sous-secrétaire général des Nations Unies. Les participants au Sommet européen de Salzburg, qui s’ouvre mercredi 19 septembre, sauront-ils sortir de leurs vues immédiates et étriquées pour y réfléchir sérieusement?
Si pour l’heure ces flux migratoires demeurent pacifiques, ils sont déjà dangereux et violents pour les migrants. Il faut, d’urgence, considérer le problème à la racine. Les pays industrialisés devront tôt ou tard accepter une légère baisse de leur niveau de vie, pour éviter des immigrations de masse dangereuses, voire la révolte des pauvres!
Kofi Annan est décédé le 18 août 2018 à Berne. Il avait 80 ans. La presse a traité abondamment de ce triste événement. Il n’est pas dans l'intention de Marcel A. Boisard, ancien sous-secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, de rédiger une nouvelle nécrologie, mais de placer plutôt cet homme exceptionnel, qui fut secrétaire général des Nations Unies de 1997 à 2006 et prix Nobel de la paix, dans une perspective historique, doublée d’une note personnelle.