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Redaction

mercredi, 02 octobre 2013 09:06

La cathédrale d'Izmir reconsacrée

La cathédrale catholique St-Jean d'Izmir (Smyrne), en Turquie, a été reconsacrée solennellement le 30 septembre 2013, annonce la fondation Pro Oriente. Construite dans le style néo-classique de 1862 à 1874, la cathédrale avait été confisquée il y a une cinquantaine d'années, puis mise à disposition des soldats américains de l'OTAN.

L'archevêque d'Izmir, Mgr Ruggero Franceschini, est parvenu à obtenir la restitution de l'église dans le cadre de la fondation religieuse (vakf) de la communauté de la cathédrale. La cérémonie de consécration a été présidée par le secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne (CEI) Mgr Mariano Crociata. La restauration de la cathédrale a été financée en grande partie par la CEI ainsi que par des donateurs italiens.
L'Eglise de Smyrne (Izmir) est une des plus anciennes de toute la chrétienté puisqu'elle est déjà citée dans l'Apocalypse de saint Jean. La présence d'un évêque catholique latin à Izmir remonte à l'époque des croisades. La construction de l'actuelle cathédrale a eu lieu lors de la 'renaissance' de la chrétienté au sein de l'empire ottoman à la fin du XIXe siècle. C'est ainsi que le sultan Abdulaziz avait fait un don important pour sa construction.
En 1922, après la prise de la ville par les troupes de Mustapha Kemal Atatürk, tous les Grecs, mais aussi les Arméniens et les autres chrétiens en furent chassés. Toutes les églises furent détruites à l'exception de la cathédrale catholique. (apic)

mardi, 01 octobre 2013 11:32

Revue choisir n° 646

2013-10Revue choisir n° 646
OCTOBRE 2013

Le scheik Abdul Aziz bin Abdullah, grand mufti d’Arabie Saoudite – pays allié de l’Occident sur la scène politique mondiale – a déclaré qu’il « est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ».

Ainsi que cela a été indiqué à Fides, parlant à une délégation provenant du Koweït, Abdul Aziz bin Abdullah a souligné que l’élimination des églises serait en accord avec la règle séculaire selon laquelle l’islam est la seule religion praticable dans la péninsule arabique. Le grand mufti d’Arabie Saoudite est le plus haut responsable religieux du royaume musulman sunnite. Il est également le chef du Conseil suprême des ulémas et du Comité permanent pour l’émission de fatwas (décrets religieux).
La déclaration du mufti arrive après qu’un parlementaire koweitien, Osama Al-Munawer, ait annoncé le mois dernier sur le réseau social Twitter vouloir présenter un projet de loi visant à interdire la construction de nouvelles églises et lieux de culte non islamiques au Koweït.
Récemment, à l’occasion de la consécration d’une église catholique aux Emirats Arabes unis, les chrétiens du lieu avaient souhaité « la mise en place de négociations afin de construire une église en Arabie Saoudite » attendu que vivent dans le pays, selon les estimations, entre 3 et 4 millions de chrétiens, tous travailleurs immigrés, qui désirent disposer d’une église. En juin 2013, le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, a consacré l’église Saint-Antoine, en construction à Abu Dhabi. Au début de cette année, le sultan du Bahreïn avait fait don d’un terrain à la communauté chrétienne en vue de la construction d’une nouvelle église, la cathédrale Notre-Dame d’Arabie. (fides/réd.)

Des responsables d'Eglises de Syrie, de Russie, des Etats-Unis et de plusieurs pays européens ont plaidé la cause d'une solution politique comme seule issue vers la paix en Syrie. Leur position a été exposée dans un communiqué rendu public après leur réunion avec Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations Unies, et Lakhdar Brahimi, représentant conjoint de la Ligue arabe et de l'ONU pour la Syrie.

Organisée sous les auspices du Conseil œcuménique des Eglises (COE), la réunion s'est tenue le mercredi 18 septembre à l'Institut œcuménique de Bossey (Genève), où les participantes et participants ont discuté du rôle que peuvent jouer les Eglises pour amener toutes les parties impliquées dans le conflit en Syrie à accepter un accord de paix. Le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du COE, qui présidait la réunion, a déclaré : « La conférence de Genève-2 ne doit pas échouer maintenant, alors que des milliers de personnes ont déjà perdu la vie. » Il a poursuivi en disant que toutes les parties, qu'elles soient en Syrie ou à l'extérieur du pays, ainsi que le Conseil de sécurité de l'ONU, doivent assumer leur responsabilité et faire en sorte que les négociations aboutissent; de leur côté, les Eglises doivent appuyer ce processus.
Le communiqué publié à l'issue de la réunion indique que « les Eglises doivent continuer à se faire entendre dans leurs paroisses, au sein de leurs sociétés et auprès de leurs gouvernements. Nous devons maintenir l'indignation générale afin que les responsables au pouvoir défendent l'intérêt commun de l'humanité. (…) Nous avons la conviction qu'il ne peut y avoir de solution militaire à la crise en Syrie. Il est temps que la communauté internationale assume sa responsabilité de mettre fin à la violence et qu’elle mette en place un processus politique qui apportera la paix à l'ensemble du peuple syrien. »
Evoquant le rôle des Eglises, Kofi Annan, pour sa part, a affirmé qu'outre le pouvoir de la prière, les Eglises ont de l'influence sur leurs paroisses: « La plupart des Eglises s'opposent au recours à la force et à la militarisation. » Cependant, le message des Eglises doit aller au-delà. Elles doivent exhorter leurs responsables politiques et parlementaires à donner de la voix en faveur du rétablissement de la paix en Syrie.
Lakhdar Brahimi s'est lui aussi félicité du soutien apporté par les Eglises à la paix en Syrie, affirmant qu'elles font partie intégrante du patrimoine syrien et que leur « destruction équivaut à une amputation ». (WCC/réd.)

mercredi, 25 septembre 2013 11:52

Nouvelles des jésuites de Syrie

Le Père jésuite syrien Ziad Hilal a reçu à Francfort le "Stephanus-Preis". Ce prix, décerné par la Fondation interconfessionnelle Stephanus pour les chrétiens persécutés, récompense cette année le travail pour la paix et la réconciliation des jésuites de Homs, la métropole économique et industrielle au centre du pays, entre Damas et Alep. Les écoles fondées par le Père Ziad accueillent quelque 2400 enfants, tant des communautés chrétiennes que musulmanes sunnites et alaouites.

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