Le 27 novembre 2005, la première greffe d'un visage a été tentée en France, soulevant beaucoup d'émotion, le visage étant perçu comme le lieu même de notre universalité humaine, mais aussi de notre singularité. Intervention à haut risque, elle a suscité au préalable une étude du Comité national d'éthique français, renvoyant à des questions d'ordres médical, anthropologique, psychologique et même existentiel.
A l'heure d'un foisonnement sans précédent d'études et de témoignages dans la sphère psychanalyse - foi chrétienne et, plus globalement, dans l'articulation psychothérapie - spiritualité, les recherches des jésuites Louis Beirnaert et Michel de Certeau peuvent encore être une ressource étonnante. Leur originalité reste intacte.
Quels sont les mécanismes psychologiques qui régissent le sentiment d'appartenance d'une personne à une secte? Quels sont ceux qui accompagnent sa sortie d'un tel groupe, la réappropriation de sa propre histoire et la redécouverte de soi-même? Essai d'analyse.