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Jésuites international

dimanche, 03 décembre 2017 16:07

Jésuites international - janvier 2018

Fondationsuppl choisirJanv18«Les problèmes dont nous informent quasi quotidiennement nos partenaires varient beaucoup selon les pays. Un même fil conducteur cependant relie tous leurs rapports et nos entretiens: le manque de formation scolaire et professionnelle constitue le terreau idéal pour les conflits», note le Père Toni Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses. «C’est la raison pour laquelle l’enseignement et la formation jouent chez les jésuites un rôle essentiel dans la lutte contre la pauvreté, l’injustice et les crises.»

JesuitenInter oct17

«Nous revenons souvent de vacances avec de nombreuses images dans la tête ou sous forme numérique. Des images fortes qui façonnent notre vision du monde», note le Père Toni Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses. «Les religions ont créé leur propre langage visuel. À l'exemple de la tradition judéo-chrétienne qui fait appel à un vaste panel d’images pour transmettre l’histoire de la relation entre Dieu et les Hommes», explique-t-il. «Aujourd’hui, forts des possibilités technologiques qui leur sont offertes, les jésuites se lancent dans le cinéma et la vidéo pour dénoncer des situations inégalitaires, expliquer leur pourquoi et proposer des alternatives.» (pages 6 et 7)

CouvJesuitesInter juillet2917Nous souhaitons vous présenter ici deux aspects très différents de l’éducation telle que nous, jésuites, la concevons. Tout d’abord, en vous parlant de notre expérience au Kosovo. Dans la grande ville de Prizren, une école catholique a été fondée en 2005 à la demande, notamment, de parents musulmans. Il s’agit du lycée jésuite Loyola, ouvert à des enfants de toutes les religions. Dans cette école, l’éducation est axée sur des valeurs et en faveur de l’inclusion, également hors des murs de l’école. Depuis 2016, une cinquantaine d’élèves s’occupent en effet d’enfants roms du voisinage (page 4).

vendredi, 06 janvier 2017 11:52

Jésuites international - janvier 2017

IHS SuppJanv17Présent dans presque tous les pays d’Amérique latine, le réseau éducatif Fe y Alegría (Foi et joie) répond au principe d’educación popular et permet de dispenser une éducation intégrale. Environ 1,6 million d’enfants et d’adolescents vivant en marge de la société, dans des favelas ou des régions isolées, profitent de ce concept éducatif efficace qui s’implanter àgalement en Afrique. La Fondation suisse Jésuites international présentons en quelques pages son antenne tchadienne, où la formation scolaire des filles, comme dans bien d’autres pays, représente un véritable défi. Au lieu d’apprendre, et ainsi de bâtir leur avenir, les familles les retirent très tôt de l’école pour leur confier toutes sortes d’obligations quotidiennes. Avec votre soutien, nous souhaitons permettre la scolarisation et l’éducation de nombre de jeunes Africains et Africaines. Merci beaucoup !

Père Toni Kurmann sj,
Procure des missions

Lire les pages 5 à 12 du supplément paru dans la revue choisir n°682 de janvier-février-mars 2017: IHS_682.pdf

IHS 381Bien trop nombreux dans le monde sont celles et ceux dont la vie est marquée par le terrorisme, la guerre ou encore la misère liée à leur condition de réfugié. Que pouvons entreprendre pour lutter contre ces exactions ? Proposer aux populations concernées une solide formation est l’une des réponses les plus souvent avancées. Cette démarche est-elle fondée?

B JHS 02 16 S11 links NashikChères lectrices, chers lecteurs,

Voilà l’été, et avec la saison des voyages, nous nous transformons en étrangers au-delà de nos frontières et faisons de nouvelles expériences. La vraie tolérance implique le respect de la spécificité de l’autre. Et seule la compréhension mutuelle permet d’agir ensemble, pour atteindre des objectifs communs. Ces valeurs sont également les éléments clés de la Mission. En définissant celle-ci comme une «théorie et pratique de la rencontre ecclésiale avec l’autre» (Christine Lienemann-Perrin), on lui confère une importance capitale. En effet, interprétée ainsi, la Mission incarne, dans notre monde globalisé, des valeurs résolument contemporaines. Mais ce n’est pas qu’en vacances que nous rencontrons des étrangers, nous le faisons également ici, quotidiennement. Le défi consiste à bâtir ensemble un monde qui ait du sens pour tous.

Sur le plan théorique, nous avons nos valeurs chrétiennes. Dans la pratique, nous devons faire appel aux expériences faites avec les étrangers. Que ce soit en tant que spectateur d’une performance du «jésuite dansant», le Père Saju, dans une église baroque suisse, ou en accomplissant son service civil en Indonésie : l’expérience faite avec l’autre change notre propre vision du monde. Après leur retour de l’étranger, on observe ainsi chez ceux qui ont accompli leur service civil, ou chez les volontaires, la volonté de s’engager ici, au sein de la société et de l’Eglise. Nous-mêmes faisons de précieuses expériences via le dialogue avec nos partenaires de projets. Elles sont utiles à la poursuite de notre collaboration et nous aident à offrir aux populations locales un meilleur avenir. Nous sommes intimement convaincus que l’éducation permet non seulement aux individus de s’épanouir, mais les prépare également à prendre des responsabilités dans leur entourage privé ainsi que dans la société. Nous vous remercions pour le soutien que vous apportez à de nombreux projets qui, bien que paraissant souvent insignifiants, n’en demeurent pas moins très efficaces.

Père Toni Kurmann sj
Procure des missions

Lire le supplément ci-dessous :

MMsupplémentZHChères lectrices, chers lecteurs,

WAR STOPS EDUCATION – EDUCATION STOPS WAR

C’est un fait, lorsque des enfants sont obligés de fuir leur terre d’origine, cela revient à leur «voler » leur avenir, notamment en ce qui concerne leurs chances d’accéder à l’éducation. Pour empêcher ce phénomène, nous nous engageons cette année en faveur de la campagne internationale Mercy in Motion du JRS, le Service jésuite des réfugiés. Il est indéniable qu’une solide formation est la clé permettant à chacun de façonner son propre avenir et de contribuer au bienêtre général. Aussi sommaire que puisse paraître le slogan La guerre empêche l’éducation – l’éducation empêche la guerre, les fauteurs de guerres et prêcheurs de haine savent pertinemment que les hommes et les femmes à faible niveau d’éducation sont plus facilement manipulables.

Traduit librement, Mercy in Motion pourrait signifier « je veux m’engager pour ce qui me va droit au cœur ». Une forme d’engagement déjà est de parler de cette campagne de dons à vos proches et d’offrir des cahiers d’école dont la page de couverture est illustrée de dessins d’enfants réfugiés. Vous pouvez à tout moment vous adresser à nous pour les obtenir.

Encore un dernier mot en ce qui nous concerne : nous avons changé de nom. Nous ne nous appelons plus Mission jésuite mais la Fondation jésuites international. Pourquoi ? En raison de l’interdiction des jésuites jusqu’en 1973, nous avions pour raison sociale « Fondation Franz Xaver ». Ce qui était source de malentendus auprès des administrations fiscales et de nos interlocuteurs internationaux. Nous avons donc changé de nom et aussi de numéro de compte, mais notre travail, lui, n’a pas changé.

Père Toni Kurmann sj
Procure des missions

Lire le supplément ci-dessous :

Jesuitenweltweit cambodgeAu Cambodge en 1993, Sok Eng - une enseignants cambodgienne  âgée de 62 ans -  a commencé à travailler pour le Service jésuite des réfugiés (JRS) dans différents projets de développement, de santé et d’éducation. «Aujourd’hui encore, je m’engage aux côtés des jésuites du Cambodge pour que mon pays se remette de son passé et que la jeune génération bénécie d’une bonne formation.»

Nombre des collaborateurs de l’époque - qui ont travaillé pour le JRS dans les camps de Thaïlande et sont retournés avec eux au Cambodge - s’y trouvent aujourd’hui encore. Kike Figaredo, venu d’Espagne comme jeune jésuite, est responsable depuis l’an 2000 du diocèse de Battambang en tant que préfet apostolique. Soeur Denise Coghlan, une religieuse australienne, dirige quant à elle le JRS au Cambodge et a mis sur pied à Siem Reap un centre spirituel axé sur la réconciliation, la paix et la rencontre des religions. Jub Phokthavi, bénévole thaïlandais dans les camps, fut en 2009 le premier à être ordonné jésuite au Cambodge et y travaille aujourd’hui comme curé. Après différentes étapes en Afghanistan, au Sri Lanka et au Timor Oriental, Noël Oliver, un Frère jésuite indien, est quant à lui retourné au Cambodge. Tous les quatre comptent parmi les pionniers des projets mis en place par les jésuites au Cambodge.

Lire le supplément ci-dessous :

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jesuiteschoisir est une revue culturelle d’information et de réflexion, éditée par les jésuites de Suisse romande de 1959 à 2023 - www.jesuites.ch