«À la fin des années 70, les boat-people vietnamiens ont fui par la mer. Aujourd’hui, des bateaux surchargés viennent s’échouer sur les côtes européennes», constate Tony Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International, dans son éditorial du premier supplément de l'année 2021. «Ces réfugiés méritent d’être reconnus, et c’est pour cela que nous recherchons sans cesse des moyens pour les aider, à l’instar de Pedro Arrupe sj qui a fondé, en 1980, le Service jésuite des réfugiés (JRS).»
«Nous avons pu constater à quel point les personnes, même à l’autre bout du monde, vous tiennent à cœur et comment vous les soutenez en ce temps de crise sanitaire, et pas seulement par vos généreux dons. Je remercie chaleureusement Dieu pour votre solidarité», se réjouit Tony Kurmann sj, le président de la Fondation Jésuites International dans son éditorial.
«Depuis des semaines, les actualités ne traitent presque plus que d’un seul sujet: la Covid-19. Fin juin 2020, quatre mois environ après le premier cas en Suisse, l’Europe commence à prendre du recul par rapport à l’émotion initiale», constate le président de la Fondation Jésuites International Tony Kurmann sj. Il relève, non sans un amusement perplexe, que les organisations partenaires de JesuitenWeltweit sur le terrain, inquiètes du taux d'infection en Europe, leur ont demandé si tout allait bien pour eux. «C’est pourtant généralement notre rôle de leur apporter soutien et encouragement! Mais la pandémie a mis en lumière de manière spectaculaire la fragilité de chacun d’entre nous: que ce soit celle des personnes vulnérables qui bénéficient de nos projets ou de nous-mêmes.» Poursuivre la lecture de l'édito ici.
«Au Moyen-Orient, la génération montante souhaite dessiner les perspectives de son propre avenir et contribuer à la transformation de la société au-delà les frontières», se réjouit le président de la Fondation Jésuites International Tony Kurmann sj. C'est pour cela que l'organisation caritative des jésuites suisses soutient, notamment en Égypte, des programmes de Liberal Studies qui encouragent les jeunes à agir en tant qu’acteurs fédérateurs et les préparent à devenir les références de demain.
Encore ému par la devise Baptisé et envoyé du mois d’octobre dernier -le mois missionnaire extraordinaire-, le président de la Fondation Jésuites International Tony Kurmann sj déclare que nous sommes tous appelés à faire la différence. Et de se demander: «Mon engagement personnel a-t-il réellement une répercussion?» Même si nous peinons parfois à apprécier les petits fruits de nos engagements, le jésuite est persuadé que «quiconque est prêt à prendre ses responsabilités fait évoluer les choses. À Noël, nous nous sommes souvenus d’un homme qui faisait, partout où il allait, une différence. ‘Il n’y a rien que tu puisses faire’ ne faisait pas partie du vocabulaire de Jésus.»
«Le Frère Paul Wiederkehr sj, dernier jésuite suisse à être parti comme missionnaire "classique", en 1963, est décédé il y a quelques semaines», souligne avec tristesse, tout en lui rendant hommage, Tony Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International. «Son engagement au sein de l’école professionnelle jésuite de Java a changé la vie de nombreux jeunes hommes et jeunes femmes. Même si ce style de mission outremer paraît de plus en plus anachronique, se tourner vers les autres reste un défi, en particulier pour ceux qui orientent leur vie sur l’exemple de Jésus.»
«Expulsés du Myanmar, échoués dans la baie du Bengale: le sort des Rohingyas a ému l’opinion publique mondiale en 2017 -et il n’est toujours pas clair près de trois ans après», note Tony Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International, dans le cahier des Échos des jésuites de Suisse réservé à l’organisation caritative des jésuites suisses. «Le Myanmar ne veut pas reprendre le million de réfugiés, le Bangladesh veut s’en débarrasser. Les enfants ne sont donc pas autorisés à aller à l’école, ni les parents à travailler. Pour la première fois cependant, une lueur d’espoir apparaît: le gouvernement du Bangladesh envoie des signaux indiquant qu’il autoriserait l’éducation dans les camps de réfugiés rohingyas, rapporte Stan Fernandes sj, directeur du JRS Asie du Sud.»
«Dans la langue du Maharashtra, Bharish signifie pluie... et donc vie. Car si la pluie n’atteint pas l’arrière-pays de Mumbai, tout s’y dessèche. Et c’est pourquoi tout dans la vie d’Hermann Bacher sj a tourné autour du Bharish», raconte Tony Kurmann, président de la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses. Ce trimestre, son propos est dédié à des projets qui visent la sauvegarde de la Création.
Ce trimestre, la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses, met en lumière le travail du Service jésuite des réfugiés (JRS) en Syrie. Elle y relate notamment la vie de nombreuses mères qui élèvent seules leurs enfants et sont venues chercher refuge dans l’un des trois nouveaux centres du JRS de Damas, Alep ou Kafroun. Originaires de la campagne, elles sont souvent analphabètes et vont en classe, comme leurs enfants, pour apprendre à lire et écrire, et plus encore.
Se rencontrer pour se comprendre
Ce trimestre, la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses, met en exergue la problématique de l’accueil des réfugiés, notamment en Suisse. «Ils existent ceux et celles qui ne baissent pas les bras, refusant de se plier au diktat des idées reçues sur les réfugiés!», se réjouit le Père Toni Kurmann sj, président de la Fondation.
«L’État indien du Jharkhand, la terre des forêts et buissons, est situé dans la région frontalière du Bangladesh. La vie y est rude: ses habitants sont majoritairement des indigènes situés tout en bas de l’échelle sociale indienne», explique le Père Toni Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses. «Méprises, exploités, ils sont au cœur de notre engagement depuis des décennies. Les jésuites de la province de Dumka-Raiganj gèrent 18 écoles primaires, 12 secondaires, 5 établissements d’enseignement professionnel et une université.»
«La situation en Syrie est toujours aussi alarmante. Après sept longues années de guerre, la violence ne cesse de resurgir. Il y a peu, nous avons reçu à ce sujet un témoignage du Père Nawras Sammour sj, directeur du Service jésuite des réfugiés (JRS) pour le Moyen-Orient et l’Afrique, établi à Damas», explique le Père Toni Kurmann sj, président de la Fondation Jésuites International, l’organisation caritative des jésuites suisses. «Le destin de nombreux réfugiés syriens, que ce soit en Syrie même ou dans les pays voisins, est toujours aussi dramatique.»