Bien trop nombreux dans le monde sont celles et ceux dont la vie est marquée par le terrorisme, la guerre ou encore la misère liée à leur condition de réfugié. Que pouvons entreprendre pour lutter contre ces exactions ? Proposer aux populations concernées une solide formation est l’une des réponses les plus souvent avancées. Cette démarche est-elle fondée?Il est peu probable que des programmes d’enseignement éloignés de la dure réalité suffisent à régler les problèmes dans les régions en crise. Il est capital que les concepts d’éducation et de formation tiennent compte des défis locaux, des conflits d’intérêts, des «divergences» religieuses, culturelles et ethniques. Peter Balleis sj, responsable de l’université en ligne «Jesuit Worldwide Learning» (JWL) qui vient d’être lancée à Genève, en est intimement persuadé. Les différentes offres de JWL permettent d’étudier localement : la salle de classe virtuelle donne accès à des groupes d’études internationaux, au sein desquels les étudiants, toutes cultures et religions confondues, recherchent et développent des solutions communes. Le concept pédagogique de JWL repose sur des personnes engagées dans les régions reculées, les bidonvilles et les camps de réfugiés.
Père Toni Kurmann sj,
Procure des missions
