Soleil de plomb, de Dalibor Matanic
Midnight Special, de Jeff Nichols
Un jeune couple d’amoureux folâtre au bord d'un lac paradisiaque de la campagne yougoslave, sous un soleil radieux. Jelena et Ivan ont prévu de partir tenter leur chance à Zagreb le lendemain. Mais pendant qu’ils s’ébattent, des troupes prennent position dans les bourgades environnantes, et des barrages de miliciens armés s’installent sur les routes qui relient les villages serbes et croates. Nous sommes en 1991, et c’est le début du premier - le plus tendu, le plus tragique - des trois volets de Soleil de plomb.
Pour la deuxième édition d’Il est une foi, l’Eglise catholique romaine - Genève (ECR) a donné rendez-vous en avril passé à la population autour d’un riche programme : « 16 films, des débats et des belles occasions de rencontre ».
Gérald Morin, qui fut pendant six ans l’assistant de Fellini, a été le directeur artistique de la manifestation. Il explique les choix de cette édition, présentée sous le titre de Trouble.
La nuit est inhérente au cinéma, et la salle obscure reste incontournable pour les amoureux du 7e art. Car l’obscurité est propice à l’éveil des sens et des émotions. Les cinéastes ne s’y trompent pas et explorent à fond la thématique, sous ses facettes fantasmées et sombres le plus souvent.
Chroniqueur cinéma pour choisir depuis 2012, Patrick Bittar a réalisé notamment une série de documentaires sur le jardin (cf. choisir, juillet-août 2015). Il est aussi directeur de l’Association suisse des amis de Sœur Emmanuelle.
Veniamine, un adolescent de 16 ans environ, refuse de participer aux cours de natation parce que ses camarades féminines y portent des bikinis... et qu’il «déclare la guerre à l’immoralité. Car Dieu a dit: “Quiconque regarde une femme avec convoitise a déjà commis un adultère dans son cœur”.» Sa mère, qui cavale entre ses trois emplois pour joindre les deux bouts, est convoquée par l’école et elle ne peut compter sur son Venia, enfermé dans un mutisme, pour lui expliquer pourquoi.
Critique cinéma pour notre revue, Patrick Bittar était au micro de Rafael Wolf pour Vertigo, le 7 février et pour Nectar le 8 février, deux émissions culturelles de la RTS, Il a livré son point de vue sur Tu ne tueras point, de Mel Gibson, et sur Silence, de Martin Scorsese.
Après avoir manqué de tuer un jour son frère d'un coup de brique, Desmond Doss, jeune et fervent adventiste du septième jour, s’est engagé à obéir à la lettre au commandement biblique «Tu ne tueras point».