Peu de cinéastes ont scruté l'âme humaine, ses cris(es) et chuchotements, d'une manière aussi pénétrante qu'Ingmar Bergman. Du « Septième sceau » (1956) au « Silence » (1962), le grand maître suédois - mort le 30 juillet à 89 ans - a réglé ses comptes avec la religion et s'est confronté à la question de Dieu. Petit parcours sur cette période qui éclaire, comme en creux, la suite de ses mises en abîme introspectives.