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lundi, 10 octobre 2022 10:09

Églises et écologie une histoire inaccomplie

Canicules, feux de forêt, fonte des glaciers… Les dérèglements climatiques sont de plus en plus tangibles. Ajoutés aux rapports sur la sixième extinction des espèces et l’épuisement des ressources naturelles, ils génèrent des émotions comme la peur, l’impuissance ou la tristesse, pouvant aller jusqu’à la dépression. Pourquoi les Églises -en particulier l’Église romaine- ont-elles été si longues à réagir en matière d’environnement? Où en sont-elles aujourd’hui?

Fondateur du Laboratoire de transition intérieure (EPER, Action de Carême), Michel Maxime Egger (sociologue et écothéologien) a écrit plusieurs ouvrages sur l’écospiritualité, dont Soigner l’esprit, guérir la Terre (Labor et Fides 2015, recensé in choisir n° 669). Dernier en date, Réenchanter notre relation au vivant (Jouvence 2022).

Amplifié par les récits effondristes, le mal à la Terre individuel et collectif s’invite de plus en plus dans les cabinets psychothérapeutiques. Avec des noms divers: éco-anxiété, solastalgie ou encore effondralgie. Il touche une partie croissante de la population, en particulier les jeunes. Selon une vaste étude dans dix pays du Nord et du Sud, les trois quarts des 16-25 ans jugent le futur «effrayant» et 45 % affirment même que l’éco-anxiété affecte leur vie quotidienne.[1]

Pour nombre d’écopsychologues, tout difficiles à vivre qu’ils soient, ces ressentis souffrants constituent une réaction saine, le signe que l’on est touché par ce qui arrive à la Terre. Source de paralysie chez certains, ils sont aussi des aiguillons pour l’action chez d’autres. La colère, qui accompagne souvent l’éco-anxiété, est par exemple l’un des moteurs de l’engagement dans des mouvements comme Extinction Rebellion (XR) et Renovate Switzerland. Leurs opérations de désobéissance civile[2] dénoncent les ater­­moiements irresponsables des pouvoirs politiques et économiques, et appellent à prendre d’urgence les me­sures qui s’imposent.

Mobilisation tardive et lente

En matière d’inertie ou de lenteur à prendre sérieusement en compte les dégradations planétaires, les Églises n’ont pas de leçon à donner. Autant, historiquement, elles ont joué un rôle pionnier en matière sociale (aide aux pauvres, éducation, etc.), autant leur mobilisation écologique s’est globalement opérée «à reculons».[3] Il a fallu attendre 2015, avec la COP 21 et l’encyclique Laudato si’, pour qu’elles passent à la vitesse supérieure.

«L’énergie solaire offre le double avantage de la gratuité du combustible et de l’inexistence des frais de transport.» Gaston Gaudard, «Nouvelles énergies et progrès agricoles», in choisir n° 47, septembre 1963, p. 12

Plusieurs facteurs expliquent ce retard des Églises, plus fort dans la francophonie que dans l’espace germanique et nordique. Globalement, l’accroissement de la conscience éco­logique dans les années 1960-70 a coïncidé avec leur déclin sociologique. À cette époque, le monde catholique a même connu une évolution à contre-courant. Alors que les penseurs de l’écologie critiquaient l’humanisme occidental et montraient les effets pervers de la technique, la constitution pastorale Gaudium et Spes revalorisait cette dernière et réhabilitait le «progrès humain» comme participation à l’avènement du Royaume. Un tournant qui a «freiné le développement de la sensibilité écologique parmi les catholiques qui avaient adhéré avec enthousiasme au con­cile Vatican II».[4]

D’autres éléments -théologiques- s’ajoutent pour expliquer la difficulté des Églises à prendre un virage vert. On connaît l’article retentissant de l’historien américain Lynn White, paru en 1967 dans la revue Science, accusant le christianisme d’avoir contribué à la destruction de la planète par son arrogance anthropocentrique. En cause, ces versets de la Genèse: «Remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre!» (Gn 1,26-28).

Si la critique de White doit être nuancée, elle n’est pas sans fondement. Sans ériger le christianisme en cause des maux de la Terre, il convient de reconnaître que plusieurs de ses composantes peuvent induire une dépréciation ou insensibilité envers le monde naturel. Ainsi de l’accent mis sur la transcendance de Dieu considéré comme extérieur à la nature; d’une approche individualiste du salut centré sur l’être humain, seul créé «à l’image de Dieu» et donc supérieur au reste de la création; d’une perte de la dimension cosmique de l’incarnation du Verbe en Jésus-Christ; ou encore d’une eschatologie conduisant à se désintéresser des réalités terrestres au profit de la vie éternelle dans l’au-delà.

Travail pionnier du COE

L’énumération, non exhaustive, de ces écueils montre bien la nécessité de revisiter les traditions chrétiennes de manière autocritique et créative à la lumière des enjeux écologiques. C’est à cet examen que s’est attelé le Conseil œcuménique des Églises (COE). Stimulée par l’arrivée de plusieurs Églises orthodoxes, l’ouverture à l’écologie se manifeste dès 1961 lors de sa troisième assemblée à New Delhi. Rompant avec la vision barthienne de la création comme «théâtre» de l’histoire du salut, le théologien luthérien allemand Joseph Sittler[5] y développe une christologie cosmique où la grâce divine et la nature ne sont plus séparées.

Un processus est lancé qui, après l’assemblée de Nairobi en 1975, fera de l’écologie un thème central du COE. Il culminera dans le programme «Justice, paix et sauvegarde de la création». Adopté à l’assemblée de Vancouver en 1983, ce dernier sera au cœur des rassemblements de Bâle (1989) -où ressort l’exigence d’«un style de vie simple, radicalement transformé»- et de Séoul (1990),[6] dont la déclaration synthétise toute l’approche du COE: l'affirmation de l’amour de Dieu pour toute la création, «dont les voies mystérieuses, la vie et le dynamisme reflètent sa gloire», et de la dimension cosmique de l’œuvre de rédemption et réconciliation en Jésus-Christ,[7] mais aussi une condamnation du «profit, de la surconsommation et de la production de masse nocive» ainsi que des «actes de destruction contre l’ordre créé», justifiés pendant des siècles par l’utilisation d’expressions bibli­ques comme «dominer la terre». D’où l’appel fervent au «repentir» et à la «responsabilité morale» des êtres humains -comme «membres de la communauté vivante de la création, dont nous ne représentons qu’une espèce»- pour «respecter les droits des générations futures, sauvegarder et œuvrer pour l’intégrité de la création, instaurer et protéger la justice».[8]

«Ironisant sur un pessimisme et un alarmisme jugés excessifs, d’aucuns n’hésitent pas à qualifier, parfois, les conservationnistes de Cassandre des temps modernes. Les Troyens non plus ne prirent pas au sérieux Cassandre dénonçant sans cesse la ruine de la ville; on se moqua d’elle, et pourtant Troie fut détruite.» Pierre Goeldlin de Tiefenau, «Pour une stratégie mondiale de la conservation», in choisir n° 294, juin 1984, p. 24

C’est dans le prolongement de cette dynamique qu’en 2007 le 3e Rassemblement œcuménique européen de Sibiu (Roumanie) instaure un «Temps pour la Création» entre le 1er septembre, début de l’année liturgique orthodoxe dédié en 1989 par le patriarche de Constantinople Dimitrios Ier à la sauvegarde de la création,[9] et le 4 octobre, fête de saint François d’Assise, proclamé en 1979 «patron des écologistes» par le pape Jean-Paul II.

En Suisse, œco Églises pour l’environnement propose chaque année des pistes d’animation pour cette période. Fondée en 1986 déjà, cette petite association œcuménique encourage la durabilité et des activités respectueuses du vivant dans les paroisses et les institutions ecclésiastiques. Elle soutient et relaie les initiatives politiques en faveur du climat auprès de ces dernières. Pour passer de la parole aux actes, elle pro­meut le «Coq vert», une certification écologique très exigeante importée d’Allemagne.

Le patriarche vert

La dynamique du COE a joué un rôle non négligeable dans l’engagement de l’Église orthodoxe, en particulier du Patriarcat de Constantinople. Dès son élection en 1991, Bartholomée Ier a initié des colloques internationaux, interdisciplinaires et interreligieux sur la religion, la science et l’environnement. Il a signé également plusieurs déclarations communes sur la crise environnementale, avec Jean-Paul II en 2002 et Benoît XVI en 2016. Toutes ces initiatives lui ont valu d’être qualifié de «patriarche vert», de recevoir le prix Sofia à Oslo en 2002 et d’être considéré en 2008 par le magazine Time parmi les cent personnes les plus influentes du monde, pour avoir su «définir l’environnementalisme comme une responsabilité spirituelle».

Dans son approche, Bartholomée Ier ne cesse de dénoncer les atteintes à la création comme des «péchés con­tre Dieu» et d’appeler à une métanoia personnelle et collective: «La question de l’environnement ne relève, en soi, ni de l’éthique ni de la morale. C’est une question ontologique qui requiert une nouvelle manière d’exister […] un changement radical d’attitude, une vision renouvelée et une perspective neuve.»[10] Il convient notamment de sortir du consumérisme à travers une ascèse comprise comme «la libération de la peur, de l’avidité et de la dépendance, une manière d’apprendre à donner et non simplement à renoncer».[11]

La «révolution» Laudato si’

Couverture de choisir n° 294, juin 1984 © choisir, photo: CiricComme on le voit par ces exemples de coopération avec l’orthodoxie, l’Église catholique, qui n’est pas formellement membre du COE, n’est pas restée inactive. Son évolution cependant a été plus lente. Si Jean-Paul II a accru la place de l’écologie dans l’enseignement moral et la doc­trine sociale de l’Église, il l’a liée fortement à des questions de bioéthique et à la défense de la famille comme «première structure fondamentale pour une écologie humaine».

De fait, c’est en Amérique latine que le verdissement de la théologie a été le plus développé, couplé souvent à une critique du capitalisme, au souci des pauvres, à un plaidoyer pour la justice et à l’émancipation des fem­mes. On pense notamment au théologien de la libération Leonardo Boff et à l’écoféministe Ivonne Gebara. La relation difficile du Vatican avec ces figures, porteu­ses également d’une vision écocentrique de la nature héritée des peu­ples indigènes, n’a pas facilité l’engagement écologique du catholicisme en Occident.

Même s’ils ne sont pas mentionnés, cette théologie de la libération et le travail du COE ont nourri «Laudato si’ sur la sauvegarde de la maison commune», la première encyclique entièrement consacrée à l’écologie. Publiée en juin 2015, soit cinq mois avant la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), cette lettre du pape François marque un tournant. On peut certes regretter certaines lacu­nes (le nucléaire, la dimension féminine, la surconsommation de viande, le rôle du jeûne) et positions discutables (la croissance démographi­que), le texte reste fort et inspirant, tant par sa portée politique que par sa profondeur mystique, son ouverture au dialogue et sa dimension d’espérance.[12]

Appelant à ouvrir les yeux sur la gravité des problèmes écologiques ainsi que sur leur origine humaine, le pape fustige l’«opposition des puissants» qui font passer leurs «intérêts immédiats» au détriment du «bien commun», ainsi que l’«indifférence» ou la «résignation facile» des fidèles. Il souligne que la protection de la création n’est «pas quel­que chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne».

Le texte va plus loin encore, appelant à une «révolution culturelle cou­ra­geuse». Ce changement de para­digme suppose notamment qua­tre démarches. Premièrement, adopter une approche holistique -à la mesure de la complexité du réel où «tout est lié»- et une écologie intégrale alliant soin de la Terre et lutte contre la pauvreté. Deuxièmement, prendre congé de l’«anthropocentrisme dévié» conduisant à des «styles de vie déviés», dont le christianisme a pu se rendre coupable à travers une lecture erronée des Écritures. Troisièmement, redécouvrir la dimension cosmique du Christ qui remplit chaque créature de sa «présence lumineuse» et «l’oriente vers un destin de plénitude». Quatrièmement, comprendre que la création est non seulement un don de Dieu et un «reflet de sa sagesse», mais le «lieu de sa présence» à travers, en particulier, l’action de l’Esprit saint. Dans cette perspective, le pape invite à «accorder une attention spéciale aux communautés aborigènes et à leurs traditions cul­turelles», qui nous rappellent que la Terre est un «espace sacré».

Des initiatives concrètes

Laudato si’, par sa large réception, a renforcé ou suscité de nombreuses initiatives et processus de conversion écologique, individuelle et collective.[13] On peut citer le lancement en France par les Églises catholique, protestante et orthodoxe du label «Église verte» (2017) et celle de son pendant suisse «EcoEglise» (2020). Œcuménique, il propose aux parois­ses, sur la base d’un écodiagnostic, à s’investir dans plusieurs domai­nes: les célébrations et la catéchèse, les bâtiments et les terrains, les styles de vie ainsi que l’engagement communautaire et global.

Michel Maxime Egger, Réenchanter notre relation au vivant Genève, Jouvence 2022, 256 p.De manière plus fondamentale, de plus en plus de communautés et de fidèles ressentent le besoin d’ancrer profondément leurs engagements et écogestes dans l’être et la foi. On a ainsi assisté ces dernières années au rayonnement croissant de l’écospiritualité. Ce mouvement est notamment soutenu en Suisse francophone par le Laboratoire de transi­tion intérieure, lancé en 2016 et porté par l’Entraide protestante suisse (EPER) et Action de Carême, connues pour leurs campagnes annuelles sur des questions Nord-Sud comme la justice climatique.[14] À travers des conférences, des retraites et des ateliers, il offre des espaces de rencontre et d’exploration en profondeur de la relation à soi, aux autres, au vivant autre qu’humain et au mystère sacré du divin. Il démontre, études académiques à l’appui,[15] que l’écospiritualité peut être un moteur pour la transition écologique des Églises et la transition écologique une énergie pour leur renouveau spirituel.

Un kairos à saisir

Indéniable, tout cet élan reste cependant encore insuffisant en regard de la gravité des enjeux et de ce que les Églises pourraient faire. Même si le mouvement international Laudato si’ a formé plus de 10'000 animateurs dans le monde et que près de 800 paroisses en France ont rejoint «Église verte», il ne touche qu’une minorité du public ecclésial et son influence sur nos sociétés «a été insignifiante jus­qu’ici».[16] Le sociologue Christophe Monnot parle non seulement d’un «grand hiatus entre les paroles et la praxis», mais d’un décalage entre le discours écologique des Églises -forme de légitimation face à l’extérieur- et la vie, l’organisation interne et la politique des institutions qui ne changent guère. Il évoque un «plafond de verre institutionnel».[17]

D’un côté, la remarquable «théologie verte» développée depuis des décennies peine à infuser dans les structures et à atteindre la base. De l’autre, les initiatives locales pionnières restent confinées dans leur niche et ne remontent pas ou guère à la tête des Églises, où elles sont peu reconnues et valorisées. Dans les deux cas, les dynamiques innovantes se heurtent aux pesanteurs bureaucratiques, à un manque de ressources d’autant plus patent que l’écologie est rarement une priorité. Les forces progressistes sont neutralisées par les forces con­servatrices qui estiment que l’Église n’est pas le parti des Verts et qui se méfient de l’écospiritualité, vite soup­çonnée de néopaganisme.

Jamais cependant les pistes théologiques, liturgiques, spirituelles et pratiques n’ont été aussi nombreu­ses et accessibles pour opérer un tournant vert digne de ce nom des Églises et de leurs membres. Ce qui manque, c’est une volonté «politique», des choix clairs et des changements de mode de gouvernance pour percer ce «plafond de verre». Il en va de la crédibilité et du rayonnement des Églises.

«Il ne fait aucun doute, à mon avis, que les bonnes décisions politiques ne se répercuteront  dans les faits que si l’opinion publique  les approuve ou les demande.» Jean-Pierre Ribaut «Environnement: de l’évolution des mentalités», in choisir n° 438, juin 1996, p. 24
«Cette fois, la crise concerne toute la Terre;  il n’y a plus moyen de fuir d’un point à l’autre du globe  pour résoudre le problème. Il faut l’affronter (…)  Le mot crise vient d’ailleurs du grec krisis,  terme qui indique qu’il faut faire un travail de discernement et adopter des mesures.» Jacques Haers sj, «Environnement. La crise une opportunité» in choisir n° 635, novembre 2012, pp. 21-24

En 1961 déjà, Joseph Sittler parlait de la situation planétaire comme d’un kairos, une occasion à saisir pour que puisse émerger un autre possible. C’est aujour­d’hui plus actuel que jamais, dans le sens aussi que c’est le dernier moment pour prendre des mesures permettant de limiter les effondrements en cours et à venir.

[1] «Climate anxiety in children and young people and their beliefs about government responses to climate change: a global survey», The Lancet Planetary Health, vol. V, n° 12, 2021, pp. 863-873.
[2] Un dossier de choisir n° 694, janvier 2020, a été consacré à la désobéissance civile, sous le titre «Désobéir une responsabilité». (n.d.l.r.)
[3] Expression de Christophe Monnot et Frédéric Rognon, Églises et écologie. Une révolution à reculons, Genève, Labor et Fides 2020, 224 p.
[4] François Euvé, Théologie de l’écologie, Paris, Salvator 2021, p. 46.
[5] Joseph A. Sittler, «Called to Unity», in The Ecumenical Review 14 (2), Genève 1962, pp. 177-187.
[6] Voir Lucienne Bittar, Effet de serre: un défi pour la survie de l’humanité, in choisir n° 373, janvier 1991, pp. 26-30.
[7] Voir Claude Ducarroz, Écologie évangélique, in choisir n° 624, décembre 2011, pp. 20-22.
[8] Voir Guillermo Kerber, Justice entre générations, in choisir n° 651, mars 2014, pp. 9-12.
[9] En 2015, le pape François proclama le 1er septembre «Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création».
[10] Patriarche œcuménique Bartholomée, Et Dieu vit que cela était bon, Paris, Cerf 2015, p. 44.
[11] Conférence au Monastère d’Utstein (Norvège), 23 juin 2003.
[12] Voir Michel Maxime Egger, Environnement, jalons pour une conversion, in choisir n° 670, octobre 2015, pp. 14-17.
[13] Pour un panorama des initiatives des Églises en Suisse pour le climat et l’écologie, voir https://oeku.ch/fr/les-eglises-pour-le-climat/.
[14] Voir Stefan Salzmann, Un Paris pour l’avenir, in choisir n° 670, octobre 2015, pp. 21-23.
[15] Voir Irene Becci, Christophe Monnot, «Spiritualité et religion: nouveaux carburants vers la transition énergétique?», in Histoire, monde et cultures religieuses n° 40, Paris, Parsi, Khartala avril 2016, pp. 93-109.
[16] Christophe Monnot et Frédéric Rognon, op. cit., pp. 13-14.
[17] Idem, p. 171 ss.

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