L'affaire de Jean Vanier est vécue avec douleur par les membres des communautés de l'Arche et par de nombreux catholiques. Elle pose des questions fondamentales en Église, dont celle-ci: comment garder son individualité, sa liberté, tout en s'inscrivant dans la tradition et en se permettant l'admiration? En faisant preuve de discernement pour ne pas tomber dans l'idolâtrie. En ne transformant pas en icônes les grands témoins de la chrétienté, dont les catholiques, si malmenés aujourd'hui tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'Église, ont tant besoin.
C'est avec une profonde émotion que nous avons appris que notre ami Jerry Ryan nous a quittés le 23 janvier 2020 dernier.
Jerry avait écrit pour notre revue une trentaine d'articles, d'une grande beauté spirituelle, de 2003 à 2016. Des articles inspirants, d'un homme tourné vers l'Autre et les autres, à la foi ancrée dans le quotidien, parfois traversée par le doute, mais le plus souvent par la lumière de la Résurrection.
La salle était comble ce 1er février aux Scala (Genève) pour l’avant-première d'Adam, en présence de la réalisatrice Maryam Touzani et du producteur Nabil Ayouch. Ce magnifique film intimiste aborde la douloureuse question des mères célibataires au Maroc, promises à une vie solitaire dans l’opprobre général ou réduites à abandonner leur enfant ou à avorter clandestinement. Le récit est construit autour de la rencontre entre deux femmes. Un (presque) huis-clos, pudique et sensuel, qui fait la part belle au corps, porteur de vie et de mort.
Sortie en salle mercredi 5 février
S’inspirant de son vécu et de nombreuses recherches menées souvent sur le terrain, Silvia Ricci Lempen aborde dans Les rêves d’Anna la question de la condition féminine dans l’Europe des XXe et XXIe siècles. On ne peut qu’être conquis par la richesse de la plume de la romancière italo-suisse et par sa capacité à entrer dans l’imaginaire personnel et culturel de ses personnages. Un processus d’acculturation sur cinq ans, qu’elle nous a décrit lors d'un entretien.
Le collectif BIEN-Valais a pour objectif l’introduction du Revenu de Base inconditionnel dans la nouvelle Constitution du Canton du Valais. Il a lancé le 1er décembre 2019 une proposition collective en forme de pétition adressée à l’Assemblée constituante valaisanne pour lui demander cette introduction. Le RBI remplacerait le filet social actuel. Un changement de paradigme largement débattu en Europe et où la Suisse fait figure de pionnière. Il consiste à redistribuer une part de la richesse produite à l’ensemble de sa population sous la forme d’une rente mensuelle, «suffisante pour permettre une vie digne et allouée au niveau individuel», expliquent les pétitionnaires.
Le montant du RBI doit permettre la couverture des besoins fondamentaux: nourriture, habillement, logement, assurance-maladie et participation à la vie sociale. «Dans la plupart des cas, il ne représente pas un revenu supplémentaire, affirme le collectif, mais remplace et sécurise cette part de revenu indispensable. Son financement est dès lors garanti parce qu’il ne représente pas une charge supplémentaire pour l’économie.»