Henri Quantin
L’Église des pédophiles
Raisons et déraisons d’un procès sans fin
Paris, Cerf 2021, 376 p.
Professeur de lettres et grand connaisseur de la littérature catholique française, Henri Quantin réalise autour de l’affaire Preynat/Barbarin le rêve que Claude Lanzmann a eu lors du procès du curé d’Uruffe en 1958: faire comparaître l’Église toute entière.
Michel Sauquet
Ne m’ôtez pas d’un doute
Vivre l’incertain
Paris, Salvator 2021, 184 p.
Plus le développement du monde devient complexe et imprévisible, plus on observe un retour de positions et d’idéologies rigides et souvent simplistes prétendant représenter la seule vérité. Défendre cette vérité rassurante, c’est ne plus laisser de place au doute, c’est refuser de manière systématique toute autre explication possible.
L’accompagnement spirituel a pour but d’approfondir la relation personnelle à Dieu ou, comme dirait saint Ignace de Loyola, de mettre l’âme en contact avec son Créateur. Recréer ou restaurer cette relation quand elle a été détruite, comme c’est souvent le cas chez des personnes qui ont subi une transgression de leur intégrité sexuelle, est particulièrement important et délicat.
Ancien directeur du Centre spirituel et de formation Notre-Dame de la Route, à Villars-sur-Glâne, Beat Altenbach sj fait partie du groupe d’experts «Abus sexuels dans le contexte ecclésial» de la Conférence des évêques suisses.
Morte à vingt-neuf ans dans le camp d’Auschwitz, Etty Hillesum est une source d’inspiration spirituelle pour nos contemporains. Face à la nuit de la barbarie, grâce à sa confiance en Dieu et une force de vie peu commune, elle a su, jusqu’au bout, préserver sa liberté et regarder au-delà des limites humaines.
Ancien directeur du Centre spirituel et de formation Notre-Dame de la Route, à Villars-sur-Glâne, Beat Altenbach est un fin connaisseur d’Etty Hillesum. En 2014, il a participé à l’émission religieuse de la RTS À vue d’esprit dédiée à la jeune femme.
Il y a 100 ans, le 15 janvier 1914, naissait Esther Hillesum (dite Etty) à Hilversum, aux Pays-Bas. Dès la première publication de son journal (1941- 1943), en 1981,[1] Etty est devenue une source d'inspiration pour nos contemporains. Pour quelles raisons le journal intime de cette jeune femme juive, exterminée par les nazis à Auschwitz en 1943, touche-t-il tant les cœurs ? Et pourquoi attire-t-il l'attention de certains jésuites ?[2]