Dans les pays occidentaux, les 40% de la facture pétrolière sont le fait du chauffage ; juste derrière arrivent les transports. En Suisse, les transports dans leur ensemble sont responsables d'environ 35 % de la consommation d'énergie et de 30% des émissions de gaz carbonique. Comment réduire ces taux ? Par le développement du rail et l'utilisation d'autres énergies.
Le 23 septembre 1990, le peuple suisse rejeta l'abandon progressif du nucléaire, accepta un moratoire de 10 ans sur toute nouvelle installation atomique, et adopta un article constitutionnel sur l'énergie. Par la suite, le programme «Energie 2000» fut mis en place, avec un succès modéré. Aujourd'hui, la politique énergétique suisse est dominée par trois enjeux : les effets de la libéralisation du marché de l'électricité, le sort du nucléaire et l'introduction de taxes sur l'énergie.