La place de la spiritualité des femmes dans la société, celle qui leur est accordée ou pas, tel est le thème de l’édition 2019 des Rendez-vous cinéma de l’ECR (Église catholique romaine à Genève).
Briana Berg nous fait découvrir l'édition 2019 de ces rencontres cinématographiques. Elle s’est jointe dès le départ à l’aventure Il est une foi - Les Rendez-vous cinéma de l’ECR, en qualité de co-responsable de la programmation. Elle a travaillé à l’Espace Saint-Gervais, notamment pour les rencontres L’Image et le Sacré, pour le festival BlackMovie et pour L’émiliE, un magazine féministe, pour lequel elle a organisé un festival de films.
1]) et leur fille (Alison Eastwood, la fille de son père), qui lui reprochent de les avoir totalement négligées au profit de son travail. À 88 ans, Earl se retrouve donc seul, à la rue… lorsqu’une connaissance de sa petite-fille lui propose un job très bien payé: livrer une marchandise dans un autre État… sans poser de questions ni se faire remarquer.
La petite entreprise horticole d’Earl Stone (Clint Eastwood) fait faillite, victime de la concurrence sur Internet. Le vieil homme est brouillé avec son ex-femme (Diane Wiest [N.B: le titre de l'article se rapporte à la fameuse ritournelle chantée par la silhouette de Lucky Luke sur son cheval dans le couchant, à la dernière case de chacune de ses aventures.
Forgiven, de Roland Joffé, est un film palpitant et rare, parce qu’il présente le combat exemplaire pour le Bien mené par un chrétien. En l’occurrence, celui de l’archevêque anglican Desmond Tutu, en Afrique du Sud, en 1995. Les lois de l’apartheid sont abolies depuis trois ans et Mgr Desmond Tutu est nommé par le nouveau président Nelson Mandela à la tête de la Commission Vérité et Réconciliation, dont la mission est de solder des décennies de ségrégation raciale.
La maison a inspiré bien des contes populaires. Parfois refuge dans un monde hostile (Les Trois petits cochons), parfois lieu du basculement dans les pulsions les plus ignobles et dans le cauchemar de la maltraitance quotidienne (Hansel et Gretel), à l’abri des regards et de la régulation sociale, elle permet de questionner notre rapport aux autres et au monde. Les cinéastes, conteurs contemporains, s’en donnent à leur tour à cœur joie.
Alice Rohrwacher signe ici, à contre-courant, un film audacieux, délicat, inspiré de la figure de saint François d’Assise, et de sus fort bien interprété. Cofinancé par la Confédération helvétique et la RSI, coproduit par Martin Scorsese, Lazzaro Felice a obtenu (ex-æquo) le Prix du scénario au dernier festival de Cannes. Une palme méritée.
Une communauté paysanne en Italie cultive le tabac pour le compte d’une marquise qui se rend chaque été dans sa grande propriété, l’Inviolata. Dans ce hameau coupé du monde, le temps semble s’être arrêté à l’époque féodale: les paysans sont persuadés d’appartenir corps et biens à la propriétaire des lieux, et leurs conditions de vie et de travail relèvent du servage. Maltraités, exploités, ils abusent à leur tour de la bonté exceptionnelle de Lazzaro, un jeune homme doux, serviable et équanime, considéré comme le bâtard et l’idiot du village.