Burning est un film sud-coréen qui a eu un très bon accueil critique au dernier Festival de Cannes, d’où il est pourtant revenu bredouille. Si l’intrigue est difficile à suivre, les qualités lyriques du film, par contre, sont évidentes.
Jongsu est le fils d’un modeste éleveur de bétail. Il rêve d’être écrivain, mais gagne sa vie en étant coursier. Lors d’une livraison, il rencontre une fille qui attire le chaland à l’entrée d’une galerie commerciale en exécutant une chorégraphie ridicule. Elle s’appelle Haemi, et elle reconnaît Jongsu: enfants, ils habitaient le même quartier.
En l'espace de deux mois, cette année, sont sortis trois films américains et deux films français traitant du christianisme.[1] De quel phénomène étrange ces vaguelettes venues d’outre-Atlantique et de l’aval rhodanien sont-elles le signe? Sont-elles nées d’une faille laissée béante par le mouvement de déchristianisation accélérée de nos sociétés occidentales? En tous cas, elles n’ont pas la même forme selon leur origine.
Patrick Bittar, Paris, réalisateur de films
Le début de l’article «Musulmans en Europe» (in choisir n° 687, avril-juin 2018, pp. 20-24), avec les statistiques, m’a intéressé. Mais une fois les chiffres donnés, leur interprétation m’a soufflé: «Si l’on tient compte de tous ces facteurs, les indications ont claires. Elles montrent que la situation démographique de la population musulmane -de manière analogue à sa situation socio-économique- se rapprochent des conditions existantes dans les pays européens concernés.» Ah bon? Je ne vois pas du tout en quoi. Les chiffres montrent bien que leur proportion augmente (en Seine-Saint-Denis, le prénom le plus donné est Mohammed), qu’ils sont plus jeunes que les autres habitants et font davantage d’enfants. Sur le côté socio-économique d’ailleurs, rien n’est dit dans l’article. Et d’adopter ensuite l’inévitable position victimaire (islamophobie, rejet, etc) des musulmans. Position soi-disant étayée par un sondage Ipsos qui souligne la surestimation par les personnes interrogées de la proportion de la population musulmane dans leur pays.
La fin du monde inspire les cinéastes. Catastrophes naturelles, conflits meurtriers immergent civilisations, communautés et individus, dans des scénarios propices aux effets spéciaux et à la dramaturgie. Cette thématique compose le fil rouge des quatrièmes Rendez-vous cinéma de l’ECR (Église de Genève). Parmi les films projetés et débattus, choisir parraine une œuvre plus intérieure, Le sacrifice d’Andreï Tarkovski.
Chroniqueur cinéma pour choisir depuis 2012, Patrick Bittar est aussi directeur de l’Association suisse des amis de Sœur Emmanuelle (ASASE).
Jésus, l’enquête est une adaptation par Jon Gunn du best-seller The Case for Christ, où le journaliste Lee Strobel raconte sa propre expérience. Cette production américaine chrétienne cible un public au-delà des croyants. Grâce à l’investissement de l’équipe de Saje production, le film sortira en salles en France le 28 février. Malheureusement, rien n'est prévu pour l'instant en ce qui concerne la Suisse.
1980. Lee et Leslie Strobel, un jeune couple heureux et amoureux, dînent au restaurant avec Alison, leur petite fille de 6 ans. En guise de dessert, Alison récupère une boule de chewing-gum dans un distributeur. Lorsqu’elle rejoint ses parents à table, elle est toute pâle: elle est en train de s’étouffer!