Formidable machine de guerre culturelle, le cinéma américain du XXe siècle a forgé, sur les écrans et dans les esprits, l’image d’une nation de héros luttant pour les libertés, que ce soit sur son sol ou à l’étranger. Les westerns, dès 1903, et les films d’après la Seconde Guerre mondiale sont les prototypes de cette industrie hollywoodienne, étroitement liée au Département de la défense.
Après avoir été censuré dans les années 60, voilà Markus Imhoof récompensé. Le Prix d’honneur du cinéma suisse 2020 lui sera attribué l’an prochain lors des Journées cinématographiques de Soleure. Selon un communiqué de l’Office fédéral de la culture, Imhoof «a eu une influence décisive sur le cinéma suisse. Révélateurs, ses films suscitent l’empathie et appellent à la réflexion et à la remise en question.»
Patrick Bittar est réalisateur de films et chroniqueur cinéma pour choisir depuis 2012, il est aussi directeur de l’Association suisse des Amis de Sœur Emmanuelle (ASASE).
Ouverte depuis le 4 septembre, cette exposition de la Fondation de l’Hermitage, à Lausanne, met en lumière des liens entre les arts plastiques et le cinéma. Organisée notamment avec la Cinémathèque française, et construite sur une idée originale de son ancien directeur Dominique Païni, l’exposition se décline sur le mode chronologique, depuis les premiers films de la fin du XIXe siècle jusqu'à la Nouvelle Vague. Elle illustre les échanges et les influences réciproques entre cinéastes et plasticiens, en faisant dialoguer des extraits, des affiches et des maquettes de films avec des sculptures, des dessins, des photographies et des peintures.
Zurich au début des années 1990. Depuis quelques années, les autorités ont décidé d'autoriser l'utilisation et la vente de drogues dans un parc au cœur de la ville (le Platzspitz) afin d’y contenir le problème. Chaque jour, jusqu'à 3000 toxicomanes suisses et étrangers viennent s'y approvisionner, principalement en héroïne. Le film Les enfants du Platzspitz s’ouvre sur la recherche par Mia, 11 ans, de sa mère Sandrine dans le chaos du Platzspitz. Naviguant entre les épaves humaines de ce mouroir à ciel ouvert, elle finit par la retrouver.
Garabandal, Dieu seul le sait a été tourné sans réel budget de production. Son réalisateur, Brian Jackson, est un jeune séminariste américain. Le film relate les apparitions surnaturelles (Vierge, saint et anges) à quatre jeunes filles dans les années soixante, à San Sebastián de Garabandal, un hameau perdu dans la montagne, au nord de l’Espagne. Il fait partie des œuvres à visée évangélisatrice de Saje Distribution. La véracité des apparitions reste non confirmée officiellement par l’Eglise.