Avec le succès international du film Demain, qui prône un changement de paradigme par rapport à l’agriculture industrielle et à notre surconsommation, des milliers de nouvelles petites expériences de simples citoyens voient le jour. Il s’agit d’inverser la course au gaspillage planétaire de nos ressources.
«Dans tes rêves, y’a plus de banque mondiale, plus d’OMC, plus de FMI. Les forteresses du Grand capital ont été rasées.» Malgré cette rhétorique marxiste, Coline Serreau montrait une tendance nouvelle dans son film Solutions locales pour un désordre global (2010). En quête de sens (2015), de Marc de la Ménardière et Nathanaël Coste, filme dans le même esprit des écolo-philosophes, pionniers du retour à une vie hors du système économique mondialisé, comme l’indienne Vandana Shiva ou Pierre Rabhi, agriculteur partisan de la permaculture et fondateur du mouvement Colibris, qui prône une « sobriété heureuse » et appelle à une «insurrection des consciences».
La Mouette, d’Anton Tchekhov
production Théâtre Vidy-Lausanne
Théâtre de l’Odéon, Paris, du 20 mai au 25 juin.
Tournée en préparation
Caligula, d’Albert Camus
mise en scène Jean-Gabriel Chobaz
Théâtre de Valère, Sion, le 12 avril
Théâtre de l’Alchimic, Carouge, du 25 mai au 4 juin
La Corneille, de Lise Vaillancourt
par la Compagnie Marin
Théâtre du Crochetan Monthey, du 15 au 17 avril,
Théâtre Benno Besson, Yverdon-les-Bains, le 21 avril
Sur scène, deux femmes, l’une en noir (Claude-Inga Barbey, auteur et comédienne), l’autre en tailleur rose bonbon, Bernadette (Doris Ittig). La femme en rose consulte une voyante: première d’une série de saynètes reliées entre elles par la situation géographique d’une laverie automatique, lieu de rencontres de hasard. La voyante a un accent serbe caricatural et un bagout qui ferait vendre Dieu au plus iconoclaste. On est dans la franche comédie et on rit beaucoup.
À voir à l’Espace Fusterie, vendredi 25 novembre, à 19h30
En avant, marche ! Théâtre danse
mise en scène Alain Platel et Frank van Laecke
les 8 et 9 janvier au Theater Chur, Coire
Mademoiselle Werner, de Claude Bourgeyx
mise en scène et jeu Sylviane Röösli et Yann Mercanton,
au Forum Saint-Georges (Delémont), les 22 et 23 janvier, puis au Théâtre de Poche (Bienne), l’Echandole (Yverdon-les-Bains), Théâtre ABC (La Chaux-de-Fonds), Teatro Comico (Sion)
Les acteurs de bonne foi, de Marivaux
mise en scène Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier
à la Grange de Dorigny (Lausanne), du 5 au 8 novembre, puis au Kurtheater Baden, Théâtre des Osses (Givisiez), Stadttheater Schaffhausen, Theater Winterthur,
Bicubic (Romont)
Primera Carta de San Pablo a los Corintios - Cantate BWV 4. Christ lag in Todesbanden
coproduction Théâtre de Vidy (Lausanne), Théâtre de l’Odéon (Paris), Bonlieu (Annecy), etc.
Affabulations
de Pier Paolo Pasolini
mise en scène et jeu Stanislas Nordey,
Derborence
de C.F. Ramuz
Toute la scène est tendue de velours brocart, la couleur des confessionnaux. Ce spectacle énigmatique commence dans le silence et, à part un rock tonitruant, se déroule essentiellement sur une cantate de Bach. Avec Angélica Liddell, actrice, danseuse et auteure, née à Figueras, la ville de Dali, la scène de théâtre devient le théâtre de la passion. La performance est littéralement extraordinaire.