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mercredi, 25 mai 2022 09:27

ÊtreS au Travail

Plantations de riz chez les Lolo noirs, Région de Cao Bang, Vietnam, 2015 © Jean-Michel TurpinComment améliorer la qualité de vie au travail? Quelles sont les nouvelles formes de vulnérabilité dans l’exercice de nos métiers? Ces questions sont au cœur de l'exposition photographique ÊtreS au Travail qui se déploiera le long du Quai Wilson, à Genève, du 1er au 30 juin. Vingt-sept photographes du monde entier ont participé au projet. L'occasion rêvée d'allier promenade, découverte artistique et réflexion.

L'exposition a été conçue en 2019 à l'occasion du centenaire de l'Organisation internationale du Travail (OIT), par l’association Lumières sur le Travail et les étudiants(es) du Master professionnel de Psychologie du Travail et Ergonomie de l’Université Paris Nanterre. Proposée par la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de l’Université de Genève (UNIGE), elle est parrainée par OIT.

ÊtreS au Travail s’emploie à faire converger les points de vue artistiques, culturels et scientifiques pour sensibiliser un large public aux nouveaux enjeux posés par le travail au XXIe siècle. Le parcours met à l’honneur plus de 50 métiers et 38 secteurs d’activités. Elle est tournée vers le travail d’aujourd’hui, mais laisse entrevoir son avenir (ou «à venir») à l’heure de l’innovation, de la création, de l’inventivité. Pour autant, certains clichés peuvent sembler plus anciens: ce qui fait désuet ici paraît modernité ailleurs, ce qui paraît dépassé dans une activité est d’actualité dans une autre. Le travail est évolution. Il reflète la dynamique des progrès de la société toute entière. Néanmoins, certains gestes ancestraux restent immuables, où que nous les observions et quelle qu’en soit l’époque.


choisir 691 revue culturelleNotre dossier Le chantier du travail

À l’occasion de son centenaire, l’OIT a lancé un vaste mouvement de réflexion sur l’avenir du travail. Convaincue que le travail vise le bien-être matériel et spirituel de l’Homme, l’institution onusienne a développé dès le départ des liens particuliers avec l’Église, puis plus largement avec les religions. Lors d’une rencontre interreligieuse, organisée à l’OIT en février 2019 par le Saint-Siège, les représentants catholiques, réformé, juif, musulman et bouddhiste ont martelé d’une même voix que le travail n’est pas un produit que l’on peut commercialiser. Au service de la cohésion communautaire et de la dignité de l’Homme, sa fonction principale -outre de permettre à ceux qui l’effectuent de gagner décemment leur vie- est la maîtrise de l’environnement et le développement de projets socio-économiques collectifs visant le bien commun.

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