L’appel germain
Les migrants se dirigent majoritairement vers l’Allemagne, terre d’accueil privilégiée depuis le début de la crise. Défenseuse d’une politique européenne d’accueil et de relocalisation par quotas, Angela Merkel a réaffirmé l’importance d’ouvrir ses portes aux demandeurs d’asile. « Cela fait partie de l'humanité fondamentale de notre pays que d'accueillir un réfugié avec sympathie, comme n'importe quel autre être humain », a déclaré encore récemment la Chancelière à la presse allemande. Une position partagée par les Supérieurs Majeurs Jésuites d’Europe qui ont rédigé, le 19 octobre 2015, un appel à la solidarité. (A lire sur www.jesuites.ch/news/reseau-jesuite/514-les-superieurs-jesuites-d-europe-appellent-a-la-solidarite)
Cette politique d’ouverture ne convainc pourtant toujours pas l’ensemble des pays européens. Malgré les propositions de la Commission européenne de répartir les migrants entre les Etats membres et de mettre en place des hotspots (ou points d’accès) - des centres d’enregistrements et de tri des migrants aux portes de l’UE - les 28 piétinent et peinent à faire valoir leur unité et à mettre en place des règles communes.
Welcome !
Face au besoin d’hébergement des migrants, le Service jésuite des réfugiés (JRS) en Europe a mis en place en 2008 déjà un projet appelé « Welcome ». Ce projet a inspiré de nombreuses autres initiatives dans une quinzaine de villes en France, mais aussi en Espagne, en Italie et en Allemagne. Le principe : les demandeurs d’asile sont pris en charge quelques semaines dans des familles et des paroisses pour les accompagner sur le chemin de l’intégration.
La rédaction avec RadioVatican
Plus d'informations sur le site du JRS France : www.jrsfrance.org