Vivre ensemble, basée à Genève, propose d'aider les journalistes romands à mieux comprendre les enjeux liés à ces questions de vocabulaire. Il a été réalisé avec le soutien du bureau suisse du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), dont la directrice, Anja Klug, a accordé un entretien à choisir.
Celui-fait fait l'objet d'un article qui vient de parraître dans le dossier Exilés : fuites et migrations de notre n° 683. Nous la remercions de nous avoir aidé à bien distinguer les termes avant d’entreprendre la réalisation de ce numéro.
Les responsables des revues culturelles jésuites d’Europe se sont réunis fin mai au domaine de Notre-Dame de la Route (Villars-sur-Glâne) pour leur rencontre annuelle. Invité pour un moment de partage, le Révérend Martin Robra a échangé avec eux autour des relations entre l’Église catholique et le Conseil œcuménique des Églises. Ce supplément de la revue choisir des mois de juillet-août-septembre 2017 s'en fait l'Échos.
Ce supplément propose également ce trimestre le reflet de la soirée-débat parrainée par choisir le 6 mai passé, aux Cinémas du Grütli (Genève), autour du film Silence de Martin Scorsese. Une soirée qui a fait salle comble et s’inscrivait dans le cadre des Rendez-vous cinéma de l’ECR (Église catholique romaine - Genève) consacrés cette année aux Origines. À découvrir en cliquant ci-contre: Echos des jésuites_684.pdf
Février 2017. A Kuala Lumpur, des femmes se sont donné rendez-vous pour participer au Séminaire interreligieux de l’Association internationale des femmes religieuses libérales* (http://www.ialrw.org/en/). L’occasion de prendre connaissance de la brutalité du quotidien de femmes issues de différentes zones de conflit.
Trois étudiantes en Malaisie notamment, invitées par Kamar Oniah Kamaruzaman, professeure à l’Université islamique internationale de Malaisie et présidente de l’Association internationale des femmes religieuses libérales (IALRW), présentent la situation dans leur pays. Originaires du Myanmar, du Yémen et du Cachemire, les mots leur manquent parfois quand elles présentent leur quotidien; elles trouvent pourtant, les larmes aux yeux parfois, des images qui parlent. Par mesure de sécurité, ces jeunes musulmanes n’ont pas donné leur nom.
Je lis toujours avec plaisir vos différents articles, qui m’amènent souvent à des réflexions fructueuses. Choisir est, par son format et par le choix des thèmes traités, la lecture idéale pendant les longues voyages en train ou en avion. En ce moment, bien au soleil et bercé par le bruit des vagues, je vous écris du fond de la Calabre en réfléchissant au thème la nuit, traité dans le dernier numéro. Très touchant l’article sur Etty Hillesum, qui jamais ne perd l’espoir.
J’aurais aimé pouvoir compléter les réflexions sur «la nuit» avec ses modestes pensées. La nuit est, pour nous, pas seulement une recharge physique et psychique, mais aussi un moment privilégié. Dans le noir, coupé de tous sens, sauf le tactile, nous sommes seuls. On peut, à l’abri du monde, être finalement vrai, se dire tout ce que l’on a pas osé faire pendant la journée, s’adresser au Seigneur sans qu’on se moque de nous, se libérer ainsi des peurs, comme quand nous étions gosses et qu'après avoir lu des romans d’épouvante, nous nous cachions au lit, sous les draps, dans un cocon bien chaud, à l’abri des fantômes et vampires (pour l’occasion le frère majeur).
Mais voilà Hypnos qui s’approche, bonne Nuit.
L’association œcuménique « œco Eglise et environnement » recommande d’accepter la stratégie énergétique 2050 sur laquelle nous voterons le 21 mai 2017. L'accepter, c'est oeuvrer à la sauvegarde de la création.
Par le biais de la stratégie énergétique 2050, le Conseil fédéral et le Parlement tentent, pour la première fois, d’abaisser la consommation globale d’énergie à l’aide de réglementations et de mesures qui augmentent l’efficacité énergétique et, grâce à des mesures d’encouragement, accroissent la part des énergies renouvelables.
L’Atelier Œcuménique de Théologie (AOT) a dévoilé le thème de sa 23e volée (2017-2019) qui débutera en septembre 2017 : En quête de sens, d’identité... de Dieu? Il s’agit d’une formation théologique de deux ans ouverte à toutes et tous.
Le parcours offre des cours hebdomadaires, donnés par des théologiens catholiques et protestants, et des rencontres mensuelles en groupe qui permettent de se questionner, de faire de la théologie ensemble, à partir d’expériences personnelles, à la lumière de la Bible et en restant toujours à l’écoute des interpellations du monde. Les pré-inscriptions sont ouvertes.
Le Prix de la paix Niwano sera remis cette année à l’évêque Munib Younan de l’Église évangélique luthérienne de Jordanie et de Terre Sainte, afin de récompenser son travail en faveur du dialogue interreligieux entre chrétiens, musulmans et juifs à Jérusalem et partout ailleurs.
Également président de la Fédération luthérienne mondiale, Younan est le 34e lauréat de ce prix, attribué tous les ans par la Fondation Niwano (NPF, Japon) en reconnaissance des accomplissements d’une personnalité ou d’une organisation au service d’une coopération pacifique entre les religions, en particulier dans des régions en proie à des difficultés.
A l'occasion de la création d'un enseignement catholique à la Faculté de Théologie de Genève, l'Église catholique romaine Genève (ECR) et la Faculté de théologie organisent une conférence de l'écrivain français Alexis Jenni. Prix Goncourt 2011 pour L’art français de la guerre, Alexis Jenni a récemment consacré un livre à la naissance tardive de sa foi chrétienne: Son visage et le tien, Paris, Albin Michel 2014.
Le japonais Takayama Ukon (1552-1615) a été béatifié ce 7 février à Osaka, au sud du Japon. Ancien samouraï converti au catholicisme, il avait été baptisé à l’âge de douze ans, quelques années après l’arrivée au Japon du jésuite missionnaire François-Xavier, en 1549. Il avait pris alors le prénom de Juste. Son père, Takayama Tomoteru, un seigneur de Sawa, avait lui-même était converti. Père et fils se battront pour assurer leur position en tant que daimyo et acquèreront le château de Takatsuki à Osaka. Beaucoup de Japonais se convertiront sous leur influence.
Pedro Arrupe est sans conteste une figure essentielle et admirée de la Compagnie de Jésus du XXe siècle. C'est la raison pour laquelle les dates anniversaires de sa naissance, le 14 novembre 1907, et de sa mort, le 5 février 1991, continuent à être commémorées. Elu supérieur général des jésuites en 1965, il a redonné à l'Ordre un visage proche de celui de ses origines et de l'idéal dessiné par Ignace de Loyola. Inspiré par l'Esprit, hanté par l’expérience de la pauvreté et de l’injustice en Amérique latine et par la situation tragique des réfugiés dans le monde, il entraîna la Compagnie vers de nouveaux engagements et fonda le Jesuit Refugee Service (JRS).
Un couple de lecteurs nous a envoyé cette sympathique photo et nous écrit:
Le titre du n° 682, La traversée de nos nuits, aura retenu, avant lecture du tout, notre particulière attention. En effet, notre chatte pensionnaire Chapati a expressément souhaité poser pour une prochaine couverture de choisir en se couvrant, sur notre lit, du n° 682!
Centre spirituel et de formation jésuite depuis 58 ans, Notre-Dame de la Route a pris un nouveau visage. D’une maison dédiée uniquement à la spiritualité et aux activités des jésuites, elle est également aujourd'hui un domaine consacré à la réinsertion sociale, sous la direction du Centre d’intégration professionnelle (CIS) de Fribourg. Le lieu appartient toujours aux jésuites qui y déploient un programme de retraites et de sessions lié à la spiritualité ignatienne, mais la gestion des infrastructures est déléguée au CIS.
Echos des jésuite de Suisse, le nouveau supplément de la revue choisir, propose ce trimestre une interview du nouveau supérieur général de la Compagnie de Jésus, Arturo Sosa, et le point de vue de Jean-Blaise Fellay sj sur le récent ouvrage de Sylvie Déthiolaz et Claude Charles Fourrier Voyage aux confins de la conscience qui relate les résultats de dix ans d'études sur le cas de Nicolas Fraisse, un jeune Français qui assure pouvoir régulièrement sortir de son corps et explorer, en esprit, son environnement. Echos_jesuites_682.pdf
Présent dans presque tous les pays d’Amérique latine, le réseau éducatif Fe y Alegría (Foi et joie) répond au principe d’educación popular et permet de dispenser une éducation intégrale. Environ 1,6 million d’enfants et d’adolescents vivant en marge de la société, dans des favelas ou des régions isolées, profitent de ce concept éducatif efficace qui s’implanter àgalement en Afrique. La Fondation suisse Jésuites international présentons en quelques pages son antenne tchadienne, où la formation scolaire des filles, comme dans bien d’autres pays, représente un véritable défi. Au lieu d’apprendre, et ainsi de bâtir leur avenir, les familles les retirent très tôt de l’école pour leur confier toutes sortes d’obligations quotidiennes. Avec votre soutien, nous souhaitons permettre la scolarisation et l’éducation de nombre de jeunes Africains et Africaines. Merci beaucoup !
Père Toni Kurmann sj,
Procure des missions
Lire les pages 5 à 12 du supplément paru dans la revue choisir n°682 de janvier-février-mars 2017: IHS_682.pdf