Privatiser les services publics, ouvrir les frontières et s'en remettre au marché : ce serait là, aujourd'hui ou demain, la solution. L'initiative privée permettrait de résoudre les problèmes économiques, sociaux et environnementaux comme n'aurait jamais su le faire une instance
politique ; les marchés financiers seraient une institution au-dessus de tout soupçon et le salaire au mérite une panacée. Bref, le libéralisme économique constituerait un horizon indépassable. Mais ces dogmes sont démentis par la réalité. Démonstration.