Marie Romanens

lundi, 28 novembre 2016 15:29

La réalité des songes

Tableau de Jeanne Lorian, Paris © Philippe Lissac / GODONGSans plongée dans l’inconscient, dans le monde onirique et archaïque, l’homme reste comme amputé. Les songes sont de précieuses portes d’entrée vers la lumière et l’unité intérieure.

Analyste jungienne, formée à la médiation corporelle, Marie Romanens oriente actuellement ses recherches vers l’écopsychologie. Elle est notamment co-auteur avec Patrick Guérin de Pour une écologie intérieure. Renouer avec le sauvage (Paris, Payot 2010, 192 p.).

jeudi, 06 mars 2003 01:00

Travail : nouvelles oppressions

Depuis une dizaine d'années environ, un discours nouveau se fait entendre dans les cabinets de «psy», celui d'une souffrance au travail due à l'excès de pression engendré par les exigences de rentabilité à court terme. Bien sûr, il existe encore des lieux où les travailleurs sont satisfaits de leur sort, où ils se sentent traités correctement. Cependant, force est de constater qu'une réalité collective perverse apparaît dans les milieux du travail, celle d'une certaine maltraitance. Ce qui a pour effet de provoquer chez les employés des troubles divers, physiques ou psychiques, et peut même, dans des cas extrêmes, aboutir à des gestes désespérés (actes de violence, suicides).
dimanche, 06 janvier 2002 01:00

Le travail "sur le divan"

Depuis une dizaine d'années environ, j'assiste, dans mon cabinet, à l'expression d'une souffrance nouvelle, celle engendrée par la guerre économique. Aujourd'hui, le monde professionnel apparaît en complet bouleversement. Si certains ont annoncé la fin du travail, il semble en réalité que le travail ne soit pas en train de disparaître mais plutôt de changer de forme. Pour vivre au mieux cette transformation et contrecarrer les effets pervers qui peuvent être les siens, il est important d'essayer de la comprendre.
lundi, 06 juin 2005 02:00

Remettre les pendules à l'heure

A courir sans cesse, à trop nous plier aux contraintes de la rentabilité et de l'action en « temps réel » imposées par les lois du marché, nous passons à côté de notre vie. Parler de rythme inhumain n'est pas une métaphore. Pour mieux saisir le sens de « l'être », notre société doit s'attacher à recouvrer la saveur du temps qualitatif.

Nos revues trimestrielles