S’appuyant sur son expérience de croyant et d’évêque ainsi que sur sa réflexion de théologien, Mgr Joseph Doré, ancien doyen de la Faculté de théologie de la Catho de Paris et archevêque émérite de Strasbourg, montre dans son livre Le salut de l’Église est dans sa propre conversion comment il en est venu à s’interroger sur la situation présente de l’Église catholique romaine, principalement en France. Son objectif est de définir une attitude ecclésiale responsable pour l’avenir de cette Église.
Les objectifs de l’ouvrage de Ludovic Nobel sont doubles: déterminer le contenu de la foi de Paul et vérifier si ce contenu est en accord avec la foi que l’Église catholique enseigne aujourd’hui. Pour ce travail de vérification, l’auteur, un prêtre catholique, professeur à l’Université de Fribourg, se plonge dans les lettres qu’il estime, à l’instar de la plupart des théologiens actuels, être des épîtres authentiques de Paul: 1 Thessaloniciens et Philippiens, lettres sereines; 1 et 2 Corinthiens, lettres révélant des tensions; Galates et Romains: grandes synthèses de sa pensée théologique.
Le but de cet ouvrage est d’offrir des conditions pour que les Écritures soient reçues comme parole de salut en tout temps et en toute circonstance. Le dominicain Emmanuel Durand cherche à esquisser une théologie fondamentale des Écritures dans leurs réalités les plus complexes. Il explore dans quelle mesure les Écritures sont humainement conditionnées pour. Il s’agit pour lui tout d’abord d’assumer la finalité des Écritures, qui est d’orienter vers le Christ, puis d’expliciter et de formaliser les conditions d’une interprétation de ces Écritures, tout en affrontant leur complexité.
Denis Müller
Petit dictionnaire de théologie
Genève, Labor et Fides 2021, 255 p.
Feuilleter un dictionnaire par pur plaisir? Peu d’entre nous le feront… Pourtant ce « petit dictionnaire » en vaut la peine.
Simon Butticaz
Comment l’Église est-elle née?
Genève, Labor et Fides 2021, 288 p.
Partant de la fondation de l’Église et de ses origines, l’auteur nous amène jusqu’en l’an 120 à travers un ouvrage fort bien documenté. Pourquoi a-t-il choisi d’écrire un livre de plus sur le sujet? À cause des statistiques désastreuses sur la chute libre du christianisme et parce qu’il décèle dans l’Église émergente du Ier siècle de notre ère une ressemblance avec ce qu’il appelle notre «Église finissante».