Si ce sont bien dans les enjeux économiques et diplomatiques que l’on trouve les racines du soutien de l’Occident à l’Arabie saoudite (pays à l’islam des plus intransigeants), c’est par contre sous l’angle doctrinal et historique que doit se comprendre d’abord le positionnement saoudien. Les manoeuvres théologico-politiques du royaume se sont révélées payantes, mais l’arrivée de Daech fait vaciller son assurance.
L’article qui suit a été écrit avant les terribles attentats à Beyrouth et à Paris, les 12 et 13 novembre dernier. Islamologue de renom, le Père jésuite Samir Khalil Samir[1] était invité à Zurich, en octobre dernier, par l’Aide à l’Eglise en détresse. Refusant le parler « politiquement correct », il affirme que la violence est omniprésente dans l’islam, que ce soit dans le Coran lui-même ou dans les « hadith ». Il appelle le monde islamique à poursuivre l’ouverture de la porte de l’interprétation du Coran, qu’on appelle « l’ijtihâd ».
Une paraphrase de Luc 16,1-9
Mgr Jean-Marie Lovey a été le délégué de la Conférence des évêques de Suisse au Synode ordinaire sur la famille de 2015. Nous l’avons rencontré en novembre pour recueillir son avis sur le déroulement de ce Synode et notamment sur la façon dont l’assemblée a géré la tension entre dogmes et réalités du terrain.
Grâce, miséricorde... Ces termes résonnent autrement en chacun de nous et sont même au cœur de certains désaccords entre catholiques et réformés. En ce début d’Année jubilaire de la miséricorde, nous avons choisi de demander à une théologienne protestante ce qu’est pour elle la grâce.
Il y a un an, au printemps, je me rendais au nord de la Grèce, dans le port de Kavala, anciennement Néapolis, là où Paul, pour la première fois, foula le sol européen. Avec mes compagnons, nous avons relu le récit des Actes des apôtres où Luc raconte comment « une nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette prière : “Passe en Macédoine, viens à notre secours !” A la suite de cette vision de Paul, nous avons immédiatement cherché à partir pour la Macédoine » (Ac 16,9-10). Ainsi, embarqué avec ses compagnons à Troas sur la côte asiatique, passant près de Lesbos et de Samothrace, Paul débarqua le surlendemain à Néapolis en Europe, pour y annoncer la Bonne Nouvelle.
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Il y a un an, au printemps, je me rendais au nord de la Grèce, dans le port de Kavala, anciennement Néapolis, là où Paul, pour la première fois, foula le sol européen. Avec mes compagnons, nous avons relu le récit des Actes des apôtres où Luc raconte comment « une nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette prière : “Passe en Macédoine, viens à notre secours !” A la suite de cette vision de Paul, nous avons immédiatement cherché à partir pour la Macédoine » (Ac 16,9-10). Ainsi, embarqué avec ses compagnons à Troas sur la côte asiatique, passant près de Lesbos et de Samothrace, Paul débarqua le surlendemain à Néapolis en Europe, pour y annoncer la Bonne Nouvelle.
Gustavo Gutierrez
Heureux vous les pauvres
Paris, Parole et Silence 2015, 114 p.
Il y a, nous dit le pape François dans la préface, beaucoup de formes de pauvreté : physiques, économiques, spirituelles, sociales, morales. Mais la pauvreté économique est celle que l’on regarde avec le plus d’horreur.
Eric FuchsQ
Quand l’obligation se noue avec la liberté
Genève, Labor et Fides 2015, 132 p.
C’est un riche petit ouvrage que celui d’Eric Fuchs, professeur émérite d’éthique à la Faculté protestante de théologie de Genève. Un livre dont le titre reprend l’un des trois piliers sur lesquels repose la réflexion.