Le prochain film du réalisateur américain Martin Scorcese, consacré aux martyrs chrétiens du Japon, sortira fin 2016. Silence se concentrera sur deux missionnaires jésuites, au XVIIe siècle, partis au pays du Soleil Levant pour venir en aide aux chrétiens persécutés. Les rôles principaux seront interprétés par Liam Neeson, Adam Driver et Andrew Garfield. Le film devrait être prêt pour participer aux Oscars 2017.
"Après plus de trois mois et demi de négociations , les pourparlers de paix au Koweït sur le Yémen se sont achevés samedi 6 août, sans qu’aucun accord ne soit trouvé, écrit dans le journal La Croix Olivier Bories (10 août 2016). Même si l’ONU refuse de parler d’un échec et promet la reprise du dialogue dans un mois, les deux camps campent sur leurs positions.
Spotlight, de Tom McCarthy
Début 2001, les journalistes du Boston Globe accueillent un nouveau rédacteur en chef, Marty Baron (Liev Schreiber), dans un contexte de baisse des ventes du quotidien.
Steve Jobs, de Danny Boyle
Autre film qui repose essentiellement sur ses dialogues : Steve Jobs.
Début 2001, les journalistes du Boston Globe accueillent un nouveau rédacteur en chef, Marty Baron (Liev Schreiber), dans un contexte de baisse des ventes du quotidien. Baron charge Robinson (Michael Keaton), qui est à la tête d’un département dédié aux enquêtes au long cours - Spotlight -, d’investiguer sur le cas d’un prêtre ayant abusé de dizaines d’enfants. La mission s’avère d’autant plus délicate que la majorité des abonnés du journal sont catholiques, et que l’Eglise est fortement liée à l’establishment bostonien.
En 1816, la romancière anglaise Mary Shelley rédige à Cologny l’histoire d’une pathétique créature cadavérique qui épouvante la société d’alors. Ce faisant, elle pose les jalons d’un imaginaire littéraire de l’expérimentation humaine et animale, menant à la post-humanité.
Après le Golem (hercule argileux de la kabbale), qu’anime le rabbin Loew dans le ghetto de Varsovie sous Rodolphe II de Habsbourg,[1] la figure de la créature révoltée contre son créateur inspire la romancière Mary Wollstonecraft Godwin, bientôt Shelley. Ayant fui l’Angleterre puritaine de la Regency, elle s’installe en mai 1816 à Cologny (villa Diodati, surplombant Genève), avec sa demi-sœur Claire Clermont et son futur mari, le poète Percy B. Shelley. Les accompagnent l’écrivain Lord Byron et le médecin William Polidori.
La troisième révolution du travail est lancée. Rêver encore de plein emploi, c’est se leurrer. D’autres organisations sociales doivent être imaginées, pour une meilleure redistribution des gains en temps et en argent. En gardant à l’esprit cet adage chrétien : le travail est pour l’homme et non l’homme pour le travail.[1]
Au-delà des traits paradoxaux sur le travail que nous ont légués les Evangiles (l’ouvrier de la onzième heure, le père prodigue, l’intendant malhonnête) et les propos assez catégoriques de saint Paul (« que celui qui ne travaille pas n’ait pas à manger » ou « j’ai travaillé de mes mains pour n’être à charge de personne »), la tradition théologique chrétienne n’a guère élaboré de réflexion systématique sur le travail, ni en Orient ni en Occident. Il faudra attendre le XIXe siècle et une définition du travail comme activité rémunérée dans la sphère publique, pour qu’une réflexion sociologique, philosophique et politique se développe.
Transhumanisme. Le terme inspire nombre d’auteurs de science-fiction et gagne avec insistance les médias. Pour Daniela Cerqui, anthropologue spécialiste des nouvelles technologies,[1] ce n’est pas qu’un effet de mode. La question est à prendre au sérieux. Elle est révélatrice de la profonde tendance au scientisme qui traverse notre culture.
En 2013, interrogée par Rue89,[2] Daniela Cerqui définissait le transhumanisme comme une idéologie affirmant qu’il est du devoir de l’homme d’utiliser toutes les avancées possibles des sciences et des technologies pour augmenter ses performances. Quitte à parvenir à un point de rupture au-delà duquel nous ne pourrons plus parler d’humain mais de post-humain. Une hypothèse extrême, portée un peu plus chaque jour par la réalité.[3]
Jadis, la science interrogeait nos origines et entrait en conflit avec la religion. Aujourd’hui, c’est l’avenir de l’homme, et même son identité, qu’elle bouscule. A n’en pas douter, la cybernétique transforme notre paysage quotidien et questionne notre liberté.[1]
Le transhumanisme (mot inventé par Julian Huxley, en 1957),[2] visant à accroître les capacités humaines, se déploiera-t-il en un post-humanisme, un Homme autre - débarrassé de son corps ? - succédant à celui que nous sommes actuellement ? Dans les laboratoires, une humanité nouvelle se prépare discrètement, mais à une allure vertigineuse. On parle d’un véritable tsunami.
Par votation populaire, le 14 janvier 1866, les juifs obtiennent le droit de s’installer où ils le désirent dans le pays. Quelques années plus tard, la nouvelle Constitution fédérale de 1874 scellera définitivement le principe de l’égalité de tous les citoyens indépendamment de leur appartenance religieuse.
L’histoire des juifs en Suisse remonte à l’époque romaine, mais aucun document de cette époque (IIIe - IVe siècle) ne peut l’attester clairement. Cependant, nous savons qu’au XIIIe siècle des juifs vivaient dans les principales villes de ce qui sera la Suisse. Ils résidaient aussi bien dans la partie alémanique que dans la partie romande : Zofingen et Baden (AG), Villeneuve et Chillon (VD), Soleure...
Se montrer solidaire avec les chrétiens de Syrie est une évidence pour Mgr Georges Bacouni, qui a connu la guerre au Liban et a vécu les premières heures du conflit syrien. Car pour obtenir la paix, il faut commencer par améliorer les conditions de vie des populations. Une expérience confirmée par ses nouvelles fonctions en Terre Sainte, et confiée lors de son récent passage en Suisse.
La convivialité, la paix et l’unité sont au cœur des propos de Mgr Georges Bacouni.[1] Archevêque catholique-melkite de Saint-Jean d’Acre et de toute la Galilée depuis l’été 2014, il est à la tête d’un diocèse en Israël, composé de 33 paroisses, 36 prêtres et environ 76 000 fidèles. C’est la communauté chrétienne la plus nombreuse de Galilée.
Qui l’eut cru ? L’ANC, le parti de Nelson Mandela, est en perte de vitesse. Aux récentes élections municipales, elle a perdu deux grandes villes Prétoria et Port Elisabeth, le Cap étant déjà le fief de la Democratic Alliance (DA), soit de l’opposition. Mais on s’y attendait : Jacob Zuma, que la DA avait appelé « le cancer de la politique sud-africaine », est de plus en plus contesté à cause de ses démêlés avec la justice : viol, corruption (notamment avec la famille indienne Gupta), refus de payer les frais de sa somptueuse villa sécuritaire à Nkanda (20 millions d’euros). Le 5 avril dernier, le Parlement l’avait sauvé de justesse de la destitution réclamée par l’opposition.
Ce Zoulu (fief Durban) né en 1942, analphabète jusqu’à 17 ans – il avait appris à lire à Robben Island, la célèbre prison de Mandela-, n’est plus à la hauteur de la complexité des problèmes politiques, sociaux et économiques de l’Afrique du Sud. Sorte de Trump qui se croit tout permis parce qu’il est le chef de la tribu, il ne convainc plus la classe moyenne bien éduquée, multiraciale et démocrate. Mais ce n’est pas là le seul facteur de cette défaite retentissante de l’ANC, qui n’engrange plus que 54 % des voix alors qu’elle avait la majorité absolue il y a 20 ans. Il y a encore le taux de croissance du pays, évalué à 0 % en 2016, et le taux du chômage (26 %).
L’opposition DA est bien structurée et implantée partout. Par son caractère multiracial, elle rappelle l’opposition DTA en Namibie qui, en 1975 déjà, avait fait le choix de ne pas être liée à une ethnie et encore moins à une religion. Mais Jacob Zuma, par son incapacité à résoudre les problèmes, a provoqué en outre la naissance d’une gauche radicale, celle du trublion Julius Malema, 35 ans, exlu de l’ANC, et qui a pris la tête de l’EFF (Combattants pour la liberté économique) qui représente 6 % de la population, en particuliers des jeunes, et qui a 25 députés au Parlement. Il y a quelques mois il avait menacé de prendre les armes... Les derniers résultats de l’ANC sont une sérieuse mise en garde et un appel à se débarrasser de Jacob Zuma et de certains de ses collaborateurs corrompus.