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Cinquante ans après la Déclaration universelle des droits de l'homme, la question est plus que jamais d'actualité : ces droits sont-ils réellement indivisibles et universels ? Les réticences à intégrer les droits économiques et sociaux, les accusations d'ethnocentrisme occidental portées par différentes cultures montrent bien les difficultés à définir ce qui est fondamental à la dignité de l'être humain.
Au mois de mai passé ([lire l'article ->787]), Jean-Joseph Raboud livrait dans «Choisir» une réflexion sur le développement des pays du tiers-monde, fruit de son expérience professionnelle. Cet ancien directeur de banque en Valais travaille depuis 21 ans dans le Nordeste du Brésil où II a lancé un vaste projet de développement pour aider les petits paysans, l'Association d'appui aux communautés campagnardes du Rio Grande do Norte. Pierre Emonet l'a rencontré lors de son dernier passage en Suisse.
Depuis vingt et un ans, le Montheysan Jean-Joseph Raboud, ancien directeur de banque en Valais, travaille dans le Nordeste du Brésil où il a lancé un vaste projet de développement pour aider les petits paysans, l'Association d'appui aux communautés campagnardes du Rio Grande do Node. lI nous livre ici une réflexion sur l'épineuse question du développement des pays du Sud, mise en perspective avec l'évolution actuelle et problématique des pays du Nord.
La dérégulation est à la mode. Elle couvre un vaste programme allant des simples aménagements légaux jusqu'aux privatisations à large échelle du secteur public. Malgré ses multiples facettes et des différences selon les pays, on lui connaît au moins un trait commun: elle témoigne d'une foi aveugle dans les bienfaits du marché. Son ampleur et sa généralisation surprennent. Face aux impasses qui ont conduit à la démolition symbolique du mur de Berlin en 1989, on peut comprendre qu'elle se présente comme une recette capable de gérer le passage d'une économie planifiée à une économie de marché dans les pays de l'Est; on peut aussi admettre que certains la voient comme l'unique panacée capable d'accélérer le processus de développement dans le Tiers Monde. Mais qu'elle s'impose aux sociétés occidentales comme une voie de salut laisse perplexe.
jeudi, 06 avril 1995 02:00

Imiter les riches ou les pauvres

«Ciel, ma terre!» s'exclament cette année l'Action de Carême et Pain pour le prochain. C'est aussi ce qu'on a envie de crier au retour d'un voyage en Thaïlande. Il nous conduit à une réflexion subjective sur le développement, qui doit plus à des rencontres qu'aux analyses scientifiques ou aux statistiques.

Serait-ce une gageure, à l'ombre de la guerre du Golfe, que de prôner le dialogue entre chrétiens et musulmans? Au contraire, les derniers événements montrent qu'il est plus nécessaire que jamais de comprendre le Moyen-Orient si l'on veut porter un regard pertinent sur l'actualité. D'autant plus que l'islam et le monde arabe sont moins éloignés

Valeur juridique de la Déclaration universelle des droits de l'homme (1948) - Vers une protection internationale des libertés - Libertés formelles ou libertés réelles
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