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mercredi, 06 juin 2001 02:00

Entre Europe et Asie

Le caractère ukrainien est un mélange de plusieurs influences différentes, de l'Est et de l'Ouest, de l'Europe et de l'Asie. Car l'Ukraine («frontière») était, comme son nom l'indique, un carrefour où peuplades et cultures diverses se rencontraient autour des Ukrainiens. Goths, Huns, Russes, Polonais, Allemands, Roumains, Slovaques, Hongrois, tous y ont laissé leurs traces. Cette diversité imprègne aujourd'hui encore l'essence même de l'Ukraine et en fait un mélange intéressant et très attachant. Reste que si les Ukrainiens partagent des caractéristiques culturelles communes, comme un sens profond de l'hospitalité et une patience à toute épreuve qui leur permet d'affronter les crises économiques et politiques, l'histoire de leur nation fait d'eux un peuple tiraillé entre Occident et Orient.
Au cours des dernières années, les Suisses ont lu ou entendu, à plusieurs reprises au fil des débats parlementaires, que l'article constitutionnel sur les évêchés allait être maintenu ou, au contraire, supprimé. Au point de ne plus savoir où l'on en est. Mais aujourd'hui, comme dirait Robert Lamoureux, le canard est toujours vivant ! A moins que le 10 juin prochain, peuple et cantons ne fassent un sort définitif à ce (trop) fameux article, qui mérite quelques commentaires.
dimanche, 06 mai 2001 02:00

Le Sud piégé par les brevets

Les pays occidentaux imposent de plus en plus dans le monde entier les brevets, en élargissant progressivement leur portée. Un brevet octroie à son détenteur un droit d'exclusivité commerciale pour son invention en échange de la publication de ses secrets. Environ 90 % des brevets mondiaux sont délivrés dans les pays industrialisés et plus de la moitié de ceux déposés dans les pays en développement sont détenus par l'étranger. Conçu à l'origine pour promouvoir la recherche et l'industrialisation, le brevet est en train de devenir un instrument de monopole au bénéfice des entreprises technologiques avancées du Nord, qui leur permet de contrôler l'utilisation de leurs inventions. Actuellement, la bataille fait rage pour introduire le brevet sur la vie.
La globalisation est sur toutes les lèvres, elle est invoquée à tort et à travers pour éveiller tantôt la fascination, tantôt l'appréhension et le rejet. Les contours émergents de ce monde globalisé, dû à l'abolition des frontières de l'information, interpellent à la fois l'intellectuel et le praticien, le croyant, et plus largement l'homme de bonne volonté : comment utiliser les potentialités de la globalisation pour en faire une étape vers la Civilisation de l'Amour ?
vendredi, 06 avril 2001 02:00

Humaniser l'humanitaire

Des actions humanitaires mises sur pied pour venir à la rescousse des gens en détresse risquent de déclencher, si les intervenants ne tiennent pas ou trop peu compte des circonstances sociales et culturelles, de nouvelles et plus grandes catastrophes. Telle est la conclusion d'un forum d'organisations non-gouvernementales et onusiennes, organisé récemment à Genève, qui plaide en faveur d'une meilleure préparation des opérations etdes acteurs envoyés sur le terrain.
Privatiser les services publics, ouvrir les frontières et s'en remettre au marché : ce serait là, aujourd'hui ou demain, la solution. L'initiative privée permettrait de résoudre les problèmes économiques, sociaux et environnementaux comme n'aurait jamais su le faire une instance politique ; les marchés financiers seraient une institution au-dessus de tout soupçon et le salaire au mérite une panacée. Bref, le libéralisme économique constituerait un horizon indépassable. Mais ces dogmes sont démentis par la réalité. Démonstration.
Le 25 octobre, le Conseil fédéral a demandé l'élaboration d'un projet de loi qui permettrait aux couples homosexuels de disposer d'une reconnaissance civile de leur union, différenciée du mariage. Cette avancée juridique pourrait résoudre des problèmes liés aux assurances sociales, au droit de succession, au droit de bail, etc. Un projet considéré en sa forme actuelle comme acceptable par la Conférence des évêques suisses et dont la Fédération des Eglises protestantes avait déjà approuvé l'idée l'an passé. De tels choix politiques relancent inévitablement le débat sur la question des unions homosexuelles, qui se pose un peu partout, presque toujours dans un climat passionnel. Michel Salamolard propose ici quelques réflexions qui lui paraissent indispensables pour bien poser le problème et en saisir les principaux enjeux.

Dépenser moins pour l'armée et investir plus dans la promotion de la paix afin de se donner les moyens d'une politique de sécurité adaptée aux menaces réelles. Tel est le but de l'initiative populaire «Economiser dans l'armée» sur laquelle le peuple suisse se prononcera le 26 novembre. Quelques quarante organisations non gouvernementales, dont la Communauté de travail (Swissaid, Action de Carême, Pain pour le prochain, Helvetas, Caritas), recommandent le oui.

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