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L'initiative «pour une durée de travail réduite», lancée par l'Union syndicale suisse (USS) et sur laquelle nous sommes appelés à nous prononcer lors des votations du 3 mars, soulève des questions importantes. Elles dépassent le seul problème de la lutte contre le chômage, pour toucher des thèmes tels que la répartition des tâches au sein de la famille, une distribution plus équitable du travail rémunéré ou la protection des emplois à temps partiel. La controverse suscitée par cette initiative s'explique en particulier par le clivage séparant les partisans du partage du travail et ceux de la croissance, comme remède au chômage. Cette opposition artificielle doit être dépassée : réduction du temps de travail et croissance peuvent aller de pair et tous les acteurs concernés en tirer donc bénéfice.
Accompagner les réfugiés, c'est affirmer que Dieu est présent dans l'histoire des hommes, même dans les épisodes les plus tragiques. En compagnie de Jésus-Christ et en étant serviteurs de sa mission au milieu des réfugiés, le JRS peut être un signe efficace de l'amour de Dieu et de la réconciliation. - (Charte du Jesuit Refugee Service)
L'annulation de la dette des pays africains ne saurait suffire, pour cette simple raison que cette dette est liée à la persistance de structures économiques injustes, tant au niveau national qu'international. Aucune solution durable n'est donc possible si l'on n'identifie les causes profondes de cette crise et si l'on ne s'attache à modifier les structures qui en perpétuent les effets. Cet article voudrait mettre en lumière ce qui peut contribuer à infléchir le courant actuellement favorable à l'annulation de la dette, dans le sens d'une motivation plus réaliste en faveur de la croissance économique de l'Afrique.
L'adhésion de la Suisse à l'ONU, sur laquelle le peuple est amené à se prononcer ces prochaines semaines, soulève des questions légitimes au sein de la classe politique et des inquiétudes dans une population déstabilisée par les manifestations du terrorisme et la découverte brutale de la fragilité de nos piliers économiques, au nombre desquels Swissair ne comptait pas pour le moindre. Les grandes interrogations autour desquelles semblent vouloir porter la campagne ont trait à la neutralité permanente et armée, aux garanties démocratiques et à la charge financière additionnelle engendrée par une participation pleine et entière. Avant de développer un argumentaire sur la problématique de l'adhésion de la Suisse à l'ONU, il est nécessaire d'essayer de comprendre sur quels schémas mentaux s'articulent les concepts de neutralité et de démocratie ; ce qui nous renvoie à l'image que les uns et les autres, nous nous faisons de la Suisse et du monde.
Le 2 décembre prochain, le peuple et les cantons sont appelés à voter pour ou contre l'initiative populaire fédérale visant un impôt sur les gains en capital privé, impôt proportionnel après franchise de 5' 000 francs, d'un taux d'au moins 20%. Un économiste tente de dégager les enjeux économiques et moraux du scrutin.
L'Union européenne va s'élargir pour englober les pays de l'Est les plus proches jusqu'aux pays baltes, la Roumanie et la Bulgarie. Elle va constituer un ensemble considérable de 27 pays, comprenant près de 500 millions d'habitants et formant la première puissance économique mondiale. Il aura fallu du temps, mais le rideau de fer aura enfin disparu définitivement. Au-delà d'un tel projet, n'est-on pas en train de recréer une nouvelle séparation, un rideau économique et administratif entre la nouvelle Europe presque entièrement reconstituée et les pays plus à l'Est ?
jeudi, 06 septembre 2001 02:00

Commerce des services :

La campagne «Non au bradage mondial des services publics», qu'Attac a lancé avec la Déclaration de Berne et les syndicats suisses, vise à mettre les services publics hors de portée de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). En exigeant que l'Accord général sur le commerce des services (AGCS), à l'ordre du jour de la conférence ministérielle au Qatar, en novembre, soit reconsidéré, cette lutte représente un nouveau rendez-vous pour les mouvements sociaux engagés contre la mondialisation néolibérale. Ce qui se concocte actuellement à huis clos sur le commerce des services est très exactement ce qui avait été spectaculairement refusé à Seattle : la mainmise des sociétés transnationales sur de nouveaux secteurs et la marchandisation programmée des services publics, notamment des secteurs de la santé et de l'éducation.
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