En avril 1945, alors que la France n’est libérée que depuis quelques mois, des esprits éclairés cherchent à semer les graines de la réconciliation franco-allemande, voire à offrir à l’ennemi des possibilités de rédemption. Le Séminaire de Chartres sera l’une de ces graines.
Dans un documentaire inédit intitulé Le Séminaire des barbelés, réalisé à l’aide d’images et de films d’archives, d’interviews d’anciens prisonniers séminaristes allemands et d’historiens, Philippe Fusellier relate cette aventure peu commune, dont certains des protagonistes n’hésitent pas à parler comme d’un « miracle ».
Ecouteur de rue... Le terme renvoie à d’autres métiers, aux résonnances poétiques, - l’écrivain, le crieur publics - ou plus prosaïques - le cireur, l’éducateur de rue. Sa réalité croise les deux voies: celle de la rencontre et de la reconnaissance de l’autre, dans les marges.
Une nouvelle ère s’ouvrirait pour l’Iran. Le 16 janvier, l’Agence internationale de l’énergie atomique a levé les sanctions internationales contre la République islamique ; et le 26 février, les élections parlementaires ont confirmé la popularité du président Rohani, un modéré. Décryptage avec un expert.
Difficile de ne pas se laisser affecter par l’actualité. L’année écoulée a égrené son chapelet aux perles amères: attentats, flots de migrants, candidats présidentiels prônant la construction de murs... Plus d’un d’entre nous se sent assommé, voire angoissé, face à ces événements. Les temps sont sombres, répétons-nous à l’envi, nous stimulant mutuellement dans un pessimisme bien appuyé. L’obscurité étendrait son linceul...
En janvier 2009 paraissait "Un juif pour l’exemple" de Jacques Chessex. L’écrivain vaudois revenait sur un crime sordide commis à Payerne en 1942, qui l’avait choqué enfant : celui d’Arthur Bloch, un marchand de bétail sexagénaire, et juif... Il avait été « sacrifié » en l’honneur d’Hitler par un groupe d’habitants membres du Mouvement national suisse, entraînés par le pasteur Philippe Lugrin. Les criminels seront arrêtés et condamnés à de lourdes peines.
Mais Jacques Chessex ne pourra oublier, le cœur alourdi par les non-dits qui étoufferont ensuite la ville. Ecrit comme une manière d’exorcisme, son livre ne sera pas bien reçu par tout le monde, d’aucuns se demandant pourquoi faire ressurgir les démons du passé.