«Embaumer les corps, prendre soin de la vie», tel était le titre de l’exposition organisée en avril par l’Espace Fusterie de Genève. Articulé autour des tableaux de Bernadette Lopez sur la mort et la résurrection du Christ (voir p. 38) et du reportage photographique de Patrizia Cini sur la thanatopractrice Camille Béguin, le parcours invitait à découvrir l’embaumement et à méditer sur l’impalpable après la mort. Rencontre avec deux des protagonistes.
Un entretien avec Camille Béguin, thanatopractrice, et Patrizia Cini, photographe, Genève. - Camille Béguin est maître de cérémonie et la seule thanatopractrice suisse en Romandie. Patrizia Cini est une photographe indépendante. Elle a notamment effectué un reportage sur les abeilles, exposé à Corsier (GE) en 2012.
La destruction en 2015-16 de la cité antique de Palmyre tombée entre les mains de Daesh fait partie de ces terribles images de la guerre en Syrie qui ont marqué les esprits. Celles de sa libération par les troupes russes au printemps dernier et du récital qui s’en est suivi le 5 mai par l’Orchestre symphonique de Saint-Pétersbourg, sur les lieux mêmes où des prisonniers de Daesh avaient été égorgés peu de temps auparavant (devant des caméras bien sûr), n’ont pas moins dérangé. La guerre des images est plus que jamais prépondérante lors des conflits.
Difficile de savoir à quand remonte la création du réseau des revues culturelles jésuites européennes. Une chose est certaine, il existait déjà il y a 40 ans, avant la démocratisation d’Internet. Depuis, les directeurs de ces revues ont pris l’habitude de se réunir une fois par an pour débattre de leur mission et de leur identité, partager des idées et des articles, échanger des informations sur les avancées ou les difficultés de leur revue, mais aussi sur l’actualité politique et religieuse de leurs pays.
La création de réserves naturelles a bonne presse en Suisse. Ainsi un nouveau parc périurbain pourrait voir le jour en 2020 dans la forêt du Jorat (canton de Vaud). Mais ces îlots de verdure ne s’apparentent-ils pas finalement à des musées de la biodiversité ou à des luna-park «bio» pour citadins stressés? Réponse avec Daniel Cherix.
Professeur honoraire au Département d’écologie et d’évolution de l’Université de Lausanne, Daniel Cherix a été conservateur du Musée de Zoologie du Palais de Rumine. Il est chroniqueur à la RTS pour Monsieur jardinier et le président de la Commission de recherche du Parc naturel périurbain du massif du Jorat.
De l’infiniment petit à l’infiniment grand de l’Univers, des violentes et meurtrières catastrophes naturelles à la fragilité d’une aile de papillon ou la douceur d’un flocon de neige, de la barbarie la plus sanguinaire aux purs actes d’amour, de la misère et la faim qui tenaillent des populations entières à la richesse indécente de quelques-uns toujours plus fortunés (voir l'article d'E. Perrot), les extrêmes sont de ce monde, constamment et partout. Ils modèlent nos environnements, influencent le cours de l’Histoire, inspirent nos âmes... et choisir, qui se penche sur ce sujet dans son numéro d'été.